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Critique de Bazart


Peu d'entre vous doivent se souvenir du film Les Quarantièmes rugissants, réalisé par Christian de Chalonges, car le film sorti en 1982 fut un échec public assez cuisant, malgré l'investissement de Jacques Perrin dans le rôle principal pour porter cette histoire assez incroyable d'un certain Donald Crowhurst qui avait bouleversé la planète entière et pas seulement l'Angleterre, son pays natal à l'époque des faits en 1968.
Inscrit dans le Golden Globe , Donald Crowhurst a en effet mystifié tout le monde en racontant un tour du monde qu'il n'a jamais accompli.
Une histoire rocambolesque, mais véridique, qui se termina par le probable suicide de son principal acteur et qu'un film et un livre remettent à la surface en ce début mars .
A la mise en images trop sage pour convaincre de James March avec un Colin Firth un peu terne, on préferera nettement se plonger dans le livre L'étrange voyage de Donald Crowhurst de Nicholas Tomalin et Ron Hall, traduit de l'anglais par Jacques Mordal, dans une nouvelle édition paru aux éditions Arthaud début février. à l'occasion de la sortie du film .

Il est l'oeuvre de deux journalistes anglais qui ont livré, deux ans après ce drame humain, une enquête particulièrement documentée et minutieuse avec un recueil de témoignages de personnes qui ont cotoyé Donald Crowhurst.

Permettant de mieux cerner l 'énigmatique personnalité de Donald Crowhurst que le film avec Colin Firth, L'etrange voyage de Donald Crowhurst parvient à émettre quelques hyptohèses sans jamais édicter une vérité établie et sans jamais prendre parti pour telle ou telle option...

La plus value du livre, ce sont surtout les nombreux documents écrits retrouvés à bord, retracent la longue errance de son auteur dans l'atlantique comme si on était à bord du trimaran de Crowhurst à ses cotés.

Un essai de bonne qualité à lire plutot qu'aller dans les salles de cinéma pour bien tenter de cerner la folie d'un homme a priori banal.


Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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