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Critique de LeScribouillard


Le fait que Spirou soit un personnage dans lequel Tome & Janry s'étaient toujours sentis à l'étroit était tout à fait excusable, étant plus souvent adeptes du trash qu'à la gentille école franquinienne. On pouvait donc comprendre leur besoin de faire une autre série. Or une série comportant le même héros était sans doute une erreur, d'autant plus composée quasi-exclusivement de gags alors qu'ils n'ont jamais eu la subtilité pour premier atout.
C'est donc un Spirou sévèrement atteint du syndrome de la Tourette et d'affection pour les bonnes soeurs qui apparut en ce début de siècle sous l'oeil mi-atterré mi-amusé des lecteurs de son célèbre journal. Les gags dans les vestiaires des filles s'accumulent, les gamineries en tout genre fusent et refusent toute forme de pudeur, et nos charmants bambins collectionnent les cochonneries en tout genre, que c'est mignon. Qu'on ne se mente pas, il y a eu de très bons gags ; je n'ai rien non plus contre les blagues de sexe bon enfant, mais à un moment, trop c'est trop, on sature.
Attention, néanmoins, cette critique ne se portant que sur un tome, je dois donc bien vous dire que ne lire que celui-ci (ou n'importe quel autre) est tout à fait digeste. Également, quitte à faire dans le salopiot, les deux auteurs s'en donnent à coeur joie : comment oublier le si beauf, si malchanceux et si jouissif M. Mégot ? Et le fait de mettre un peu de sel et de vaudeville dans des pseudo-années 50 bien trop sages est-il si désagréable ? Ou celui de donner à chacun de ses albums un titre moralisateur et ironique ? À bien y réfléchir, le petit Spirou aurait été, si on s'était arrêtés au bout de deux ou trois albums, presque une bonne chose. Mais voilà...
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