Le revenu d’existence est le moyen qu’a trouvé le capitalisme pour survivre aux « externalités négatives » de sa propre automatisation : éviter une crise de surproduction en s’assurant d’une masse suffisante de consommateurs.
Le capitalisme ne porte pas en lui son dépassement, mais notre aliénation finale.
Ce post-capitaliste, plutôt que le résultat d’une abondance enfin advenue, ressemble à une gestion assistée par ordinateur de la pénurie d’air sain, d’espace vital et de matières premières.
L’avantage comparatif de « l’usine 4.0 » est (…) la quasi suppression des coûts salariaux, des grèves, des arrêts maladies, des congés parentaux et des suicides.
Les robots nous piquent notre boulot, aussi inutile et désastreux soit-il, et ils nous donnent l’aumône.
Le mythe d’une société libérée du travail est tenace.
De la planète intelligente à la ville intelligente, ce capitalisme technologique se développe pour survivre à ses méfaits écologiques par la rationalisation policière des populations.