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Critique de HORUSFONCK


Suite noire numéro 7, et je découvre cet auteur au nom cadencé: Tito Topin.
Complice de Jean Yanne et scénariste du célèbre Navarro télévisé (entre autres), Topin livre un bref morceau de noir dont le titre est un hommage à Raymond Chandler. D'ailleurs, Raymond Chandler est un personnage de ce livret d'opéra noir... un écrivain américain (tiens donc!) fauché et buveur. Petit rôle, mas pittoresque.
Et l'histoire, alors, Horusfonck? et l'histoire, l'intrigue, quoi... Les personnages?
Alors?
L'histoire se passe à Paris le 14 juillet et le héros principal en est le commissaire Jacques Benchimoun alias Bentch.
C'est malin et pas trop tordu. relativement simple, même.
Bentch, dans la plus pure tradition de la Série Noire, risque de se retrouver accusé du meurtre d'une jolie jeune femme rencontrée lors du défilé, et qu'il a emmené à l'hôtel où il a l'habitude d'honorer ses conquêtes.
Mais ne voilà-t-il pas que, profitant de l'absence de Bentch sorti chercher des préservatifs, un tueur en profite pour assassiner Carla!... Et, qui plus est, avec l'arme de service que Bentch a laissé dans la chambre!
voilà donc le commissaire en très fâcheuse posture, et pressé (on le comprend) de mettre la main sur le rancunier qui veut se venger de lui et qui essaiera encore de l'assassiner.
Entre Vendredi vingt heures vingt-sept et Samedi soir sept heures cinquante-trois, l'affaire sera terminée. Ça c'est de l'action, sans gore ni sang, mais avec de belles têtes de flics, Alice la belle réceptionniste remplaçante de l'American Cup, le veuf éploré, les touristes éméchés et Ray Chandler pour le mot de la fin:
" Good bye, mister Bentch. Long good bye."
Sympa, non?
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