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3.83/5 (sur 1772 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Chicago, Illinois , le 23/07/1888
Mort(e) à : La Jolla, San Diego, Californie , le 26/03/1959
Biographie :

Raymond Thornton Chandler est un écrivain américain, auteur des romans policiers ayant pour héros le détective privé Philip Marlowe.

En 1895, il déménage en Grande-Bretagne, avec sa mère, d'origine irlandaise, au cours de l'année qui suit le divorce de ses parents. Il est entré au Dulwich College en 1900 et fut naturalisé Anglais en 1907 pour pouvoir passer l'examen du service civil. Il réussit cet examen et travailla pendant un an à l'Amirauté britannique. Il publia son premier poème à cette époque. Après avoir quitté le service civil, Chandler a travaillé comme pigiste et continué à écrire des poésies.

Chandler revint aux États-Unis en 1912 et se forma pour être comptable. En 1917, il s'engagea dans l'armée canadienne et combattit en France. Après l'armistice, il s'installa à Los Angeles et commença une liaison avec une femme de dix-huit ans son aînée, Cissy Pascal, qu'il épousa en 1924. En 1932, Chandler était devenu vice-président du Dabney Oil Syndicate à Signal Hill en Californie mais il perdit ce travail lucratif à cause de son alcoolisme.

Il apprit seul à écrire des pulps pour tenter de gagner sa vie par ses talents artistiques. Sa première histoire fut publiée dans Black Mask en 1933. Son premier roman "The Big Sleep" (Le grand sommeil) fut publié en 1939. Il marque la première apparition d'un héros récurrent, le détective privé de Los Angeles Philip Marlowe.

Suite au succès de ses romans, Chandler travailla comme scénariste pour Hollywood, notamment avec Billy Wilder sur le roman de James M. Cain "Double Indemnity" (1944) et écrivant son seul scénario original "The Blue Dahlia" (1946).

Cissy mourut en 1954 à l'âge de 84 ans et Chandler recommença à boire. La qualité de son écriture s'en ressentit et il tenta de se suicider en 1955. Il est mort de pneumonie en 1959.

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Vidéo de

Chronique animée par Fabien Delorme, consacrée aux grands noms de la littérature policière, dans le cadre de l'émission La Vie des Livres (Radio Plus - Douvrin). Pour sa seizième chronique, le 08 novembre 2017, Fabien présente l'auteur Raymond Chandler. Fabien Delorme est aussi conteur. N'hésitez pas à vous rendre sur son site : http://www.fabiendelorme.fr/ ou sur sa page Facebook : https://www.facebook.com/fabiendelormeconteur La page Facebook de l'émission La Vie des Livres : https://www.facebook.com/laviedeslivres62

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Citations et extraits (440) Voir plus Ajouter une citation
Raymond Chandler
C'était une blonde. Une blonde pour laquelle un évêque serait prêt à donner un grand coup de pied dans un vitrail.
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Mes talons de caoutchouc dérapèrent sur le trottoir quand je tournai dans l’entrée étroite du Fulwider Building. Une lampe unique brûlait au loin, derrière un ascenseur ouvert, autrefois doré. Un crachoir terni, et qu’on devait manquer souvent, se dressait sur un tapis de caoutchouc mâchuré. […] Des numéros avec noms et des numéros sans noms. Des tas d’appartements libres, ou alors des tas de locataires qui voulaient rester anonymes. Des dentistes sans douleur, des agences de détectives à la manque, des petites affaires malades qui avaient rampé jusqu’ici pour y mourir, des écoles par correspondance qui devaient vous apprendre comment devenir employé de chemin de fer, technicien radio ou scénariste – si les inspecteurs des postes ne leur tombaient pas sur le râble. Un bâtiment moche. Un bâtiment dans lequel l’odeur des mégots de cigare devait être la plus propre de celles qu’on y respirait.
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Qu'est-ce que ça peut faire, où on vous met quand vous êtes mort? Dans un puisard dégueulasse ou dans un mausolée de marbre au sommet d'une grande colline? Vous êtes mort, vous dormez du grand sommeil... vous vous en foutez, de ces choses-là... le pétrole, l'eau, c'est de l'air et du vent pour vous... Vous dormez, vous dormez du grand sommeil, tant pis si vous avez eu une mort tellement moche... peu importe où vous êtes tombé...
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Un pistolet reposait à terre à côté de sa main droite et un trou rouge aux bords noircis lui ponctuait le milieu du front. […]

Je restais planté là, vide comme un œuf gobé, regardant le sang […] s’étirer en petits globules piriformes (1) à la pointe de son menton, tomber ensuite avec lenteur, presque nonchalance, pour aller grossir la large tâche cramoisie qui déparait la blancheur de son polo.


J’ai omis volontairement le nom de la victime indiqué après le mot sang pour préserver le suspense de cette nouvelle. Cette citation est à la fois d’une beauté absolue et d’une cruauté incroyable.

(1) en forme de poire.
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Les morts sont plus lourds que les cœurs brisés.
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- La plupart des hommes ne sont que des porcs. D'ailleurs, entre nous, le monde où nous vivons est assez peu ragoûtant.
- L'argent doit l'embellir.
- C'est ce qu'on croit, quand on en a pas toujours eu. En réalité, ça ne fait que créer de nouveaux tracas. Ce qui vous aide à oublier les anciens ajouta-t-elle avec un sourire ambigu.
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Je lui tire mon chapeau. Encore que tout ce qu'elle mérite qu'on lui tire, c'est un bon coup de fusil, mais je suis trop poli pour me le permettre.
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-Je suis un flic, dit-il. Un flic tout ce qu’il y a d’ordinaire. Raisonnablement honnête. Aussi honnête qu’on peut l’espérer d’un homme vivant dans un monde où ce n’est plus de mise. C’est la principale raison pour lesquelles je vous ai demandé de venir ce matin. Je voudrais que vous en soyez convaincu. Etant un flic, je préfère que la loi triomphe. J’aimerais voir de belles canailles bien habillées comme Eddie Mars s’abîmer les ongles dans des carrières de cailloux à Folsom, côte à côte avec les petits minables des faubourgs sous-alimentés qui se sont fait poirer à leur première casse et n’ont jamais eu de chance depuis. C’est ça que je voudrais. Vous et moi, nous avons vécu assez longtemps pour savoir que jamais je ne verrai ce jour-là. Ni dans cette ville, ni dans une ville moitié moins grande, ni dans le moindre recoin des florissants, vastes et verdoyants Etats-Unis d’Amérique. Nous ne dirigeons pas notre pays de cette façon-là.
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Je m'assis près d'elle sur le canapé de cuir havane.
- Est-ce que vous n'êtes pas un peu entreprenant ? fit-elle, d'une voix paisible.
Je ne répondis pas.
- Vous pratiquez couramment ce genre d'exercice ? reprit-elle avec un long regard en coin.
- Rarement. A mes moments perdus, je suis moine tibétain.
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Sous un brillant soleil d'automne, je remontai dans ma voiture. J'étais le gentil mec qui tâchait de se débrouiller pour s'en tirer. Oui. J'étais un gars comme ça. J'étais content de me connaître. J'étais le genre de type qui arrachait à une vieille épave à moitié pourrie ses plus chers secrets pour gagner un pari de dix dollars.
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