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Critique de Alfaric


L'Arc Boo est bien moins apprécié par la fanbase que ceux des Saïyens, de Freezer ou des Cyborgs / de Cell (et sans doute avec raison). Toujours est-il que sous la pression de ses éditeurs ce flemmard d'Akira Toriyama retourne à ses premières amours…


Végéta n'étant plus là pour assurer le spectacle, le niveau baisse clairement d'un cran dans ce tome 40 :
- Goku fait gagner du temps à la nouvelle génération en affrontant Boo en mode Super Saïyen 3
La scène est culte, mais ce qui fait avancer le schmilblick, c'est que Boo se débarrasse de Babidi et que comme n'importe quel sale gosse il fête sa liberté retrouvée en cassant tout sur son passage…
- Goten et Trunks s'entraînent à la fusion, on se moque des codes des séries super sentai et le mangaka fait la nique à ses éditeurs en écrivant noir sur blanc qu'il gratte des pages sans trop se fouler
- Gohan s'entraîne au maniement de la Z-Sword, et on se moque des codes des séries fantasy puisqu'au final celle-ci ne sert à rien du tout… le mangaka introduit le maître kaio shin en repompant éhontément la scène d'introduction de Kamé Sennin et on reprend une pelletée de gags déjà usités dans les premiers tomes de la saga (on touche le pompon avec le nouveau moyen d'obtenir un power-up, fumé et ridicule)
- les derniers chapitres font la part au duo cartoonesque Boo / Satan, ce dernier jouant les sous fifre de tout en multipliant les tentatives d'assassinat dignes des Looney Tunes… Boo commence à évoluer, puisqu'il rend la vue à un garçonnet aveugle avant de détruire une ville de plus, puis poursuit son évolution en apprenant les joies de la vie simple avec Mr Satan et un jeune chiot soigné par ses soins…

Quant les nouveaux amis de Boo sont grièvement blessés par des connards qui pensent que puisque le monde est foutu autant en profiter pour céder à ses bas instincts en attendant la fin, il se sépare en entités distincts et antagonistes comme le Adam Warlock de Marvel Comics (remember le Mage et la Déesse).


Dans la version que j'ai lue, Vincent Leone et Bakayaro! continuent leur vandalisme culturel avec les onomatopée ridicules qui bouffent parfois des cases entières...
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