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Critique de Emnia
Qui n'a jamais rêvé, quand il était collégien, d'arriver un matin au collège avec un lance-roquettes ou plus simplement une bonne vieille tronçonneuse, histoire d'en finir une bonne fois pour toute avec ses camarades de classe ?
Le protagoniste de Dilemma, à la suite d'un vœu stupide dû au stress (il est nouveau au collège, craint de ne pas se faire d'amis, de passer pour un inadapté social, etc.) et entendu par une apprentie déesse, provoque la mort de tous ses camarades de classes. Contrairement à ce qu'aurait pu être ma réaction à l'époque, il n'en est pas particulièrement ravi. Démarre alors une série de dilemmes pervers avec l'apprentie déesse qui va le forcer à choisir parmi ses camarades de classe quels élèves seront privés de toute chance de résurrection.
J'ai tendance à considérer que dans ce type de mangas plongeant les personnages au cœur de situations invraisemblables et terriblement sombres, pour vraiment créer de l’empathie et éventuellement de l'angoisse chez le lecteur, c'est avant tout un certain réalisme psychologique qui doit primer. C'est ce qui donne toute sa force à l'histoire. Or, dans Dilemma, les personnages ne sont que de grossières caricatures et n'ont pas la moindre épaisseur. Le sadisme des dilemmes ou leur créativité, en particulier graphique, pourrait relever le niveau, mais là encore, je ne suis pas vraiment convaincue, peut-être parce qu'ils s'enchaînent trop vite et que l’enchaînement se fait sans logique particulière : d'abord un cactus destructeur d'âmes, puis de minuscules montagnes russes, puis un jeu avec des ombres chinoises...
Le sujet paraissait alléchant mais ce premier volume de Dilemma, décevant, sera également mon dernier.
Merci à Babelio et aux éditions Komikku de m'avoir fait découvrir cette série.
Le protagoniste de Dilemma, à la suite d'un vœu stupide dû au stress (il est nouveau au collège, craint de ne pas se faire d'amis, de passer pour un inadapté social, etc.) et entendu par une apprentie déesse, provoque la mort de tous ses camarades de classes. Contrairement à ce qu'aurait pu être ma réaction à l'époque, il n'en est pas particulièrement ravi. Démarre alors une série de dilemmes pervers avec l'apprentie déesse qui va le forcer à choisir parmi ses camarades de classe quels élèves seront privés de toute chance de résurrection.
J'ai tendance à considérer que dans ce type de mangas plongeant les personnages au cœur de situations invraisemblables et terriblement sombres, pour vraiment créer de l’empathie et éventuellement de l'angoisse chez le lecteur, c'est avant tout un certain réalisme psychologique qui doit primer. C'est ce qui donne toute sa force à l'histoire. Or, dans Dilemma, les personnages ne sont que de grossières caricatures et n'ont pas la moindre épaisseur. Le sadisme des dilemmes ou leur créativité, en particulier graphique, pourrait relever le niveau, mais là encore, je ne suis pas vraiment convaincue, peut-être parce qu'ils s'enchaînent trop vite et que l’enchaînement se fait sans logique particulière : d'abord un cactus destructeur d'âmes, puis de minuscules montagnes russes, puis un jeu avec des ombres chinoises...
Le sujet paraissait alléchant mais ce premier volume de Dilemma, décevant, sera également mon dernier.
Merci à Babelio et aux éditions Komikku de m'avoir fait découvrir cette série.
