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Critique de misteral
Quelle curieuse idée d'avoir choisi la forme romancée et le pseudonyme de Besson (quoique, après tout le pseudo est la règle à la Legion - du coup notre officier en était peut être jaloux ! ). Plus sérieusement voilà un excellent ouvrage sur la Legion, en Indo, à cette époque, dans ce lieu, avec ce matériel pour ce type de combats : 5 critères à emboîter pour comprendre ce dont il est question, ici, dans la vie de ce jeune officier (sic).
On passe rapidement sur la première partie, dans un peloton de jeep blindées, au Laos : c'est le "desert des tartares", la jungle en plus mais tout aussi inanimé. Seul intérêt pour lui, y apprendre son métier de chef de section en Indochine (demerden sie) et ma foi, son recit se laisse lire .
On entre dans le vif du sujet à l'arrivée en Annam, fin 53 pour sa prise de commandement d'un peloton de 4 bateaux (PVB) et de leurs équipages (trois tiers, d'importances inegales de légionnaires européens, légionnaires autochtones, supplétifs). On va ainsi traverser une petite année, hors du temps de la guerre d'Indochine "classique" si j'ose dire (une ligne sur les combats et la chute de Dien Bien Phu !!) , pour rejoindre le cessez le feu et la fin des combats, synonyme de la dissolution du PVB et de rupture avec les soldats vietnamiens du peloton, sorte de crève-coeur pour notre officier. Dans l'intervalle le recit de cette période est réellement passionnant tant sur le plan militaire qu'humain et managérial, pour autant que l'on n'oublie jamais les 5 critères de mon discours initial.
Contrairement à d'autres livres de mémoires où l'officier faisait un passage express voir unique à la Legion, on sent ici un véritable esprit, probablement aussi du fait la la présence de sous officiers Legion européens qui "tiennent la baraque". N'attendez pas de grandes envolées militaires, plutôt des coups de mains, embuscades et infiltrations (mais à cette époque le CEFEO est plus riche, le soutien des artilleurs avec leurs 155 mm n'est pas rare).
En conclusion, à ranger dans une bonne place de votre bibliothèque.
On passe rapidement sur la première partie, dans un peloton de jeep blindées, au Laos : c'est le "desert des tartares", la jungle en plus mais tout aussi inanimé. Seul intérêt pour lui, y apprendre son métier de chef de section en Indochine (demerden sie) et ma foi, son recit se laisse lire .
On entre dans le vif du sujet à l'arrivée en Annam, fin 53 pour sa prise de commandement d'un peloton de 4 bateaux (PVB) et de leurs équipages (trois tiers, d'importances inegales de légionnaires européens, légionnaires autochtones, supplétifs). On va ainsi traverser une petite année, hors du temps de la guerre d'Indochine "classique" si j'ose dire (une ligne sur les combats et la chute de Dien Bien Phu !!) , pour rejoindre le cessez le feu et la fin des combats, synonyme de la dissolution du PVB et de rupture avec les soldats vietnamiens du peloton, sorte de crève-coeur pour notre officier. Dans l'intervalle le recit de cette période est réellement passionnant tant sur le plan militaire qu'humain et managérial, pour autant que l'on n'oublie jamais les 5 critères de mon discours initial.
Contrairement à d'autres livres de mémoires où l'officier faisait un passage express voir unique à la Legion, on sent ici un véritable esprit, probablement aussi du fait la la présence de sous officiers Legion européens qui "tiennent la baraque". N'attendez pas de grandes envolées militaires, plutôt des coups de mains, embuscades et infiltrations (mais à cette époque le CEFEO est plus riche, le soutien des artilleurs avec leurs 155 mm n'est pas rare).
En conclusion, à ranger dans une bonne place de votre bibliothèque.
