Cette lecture est mon bonheur du jour.
Un peu plus de vingt pages suffisent
à
Jean-Philippe Toussaint
pour nous dire l'infinitésimal et l'universel.
Que se passe-t-il dans la tête de Monet
alors qu'il peint et que la guerre gronde?
La porte de son atelier de Giverny
serait elle un checkpoint entre réalité et création ?
Monet écrit à Clemenceau le jour de l'armistice
pour l'informer qu'il offre cette oeuvre à l'Etat français.
Les nymphéas deviennent ainsi le symbole de la paix.
L'orangerie recevra tous les tableaux.
Comment les présenter ?
Une chorégraphie des différents panneaux
installés sur roulettes offre plusieurs combinaisons
au peintre et à son ami Clemenceau.
Peaufiner cette oeuvre encore et encore
Ne pas la terminer, ne pas mourir!
C'est beau et fort comme un petit verre de liqueur!