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Critique de voltra


Merci aux éditions La Baconnière et à Babelio pour ce livre.

Tout d'abord, résumé de l'histoire : Remigio revient chez lui, à la "Casuccia" au chevet de son père mourant et reprend le domaine après sa mort. Sa nature trop bonne et trop confiante vont en faire la cible de toutes sortes de mauvaises personnes.

Le livre décrit assez bien toute la méchanceté de l'homme. Les braves gens peuvent se faire rouler à tellement d'occasions qu'il est facile pour eux de finir à la rue (ou pire encore).
La haine viscérale de Berto pour son maître, les magouilles de Maître Pollastri, les mauvaises actions de Chiocciolino juste parce que Remigio n'est pas d'accord avec lui, le manque de confiance de sa belle-mère. Tant de petites choses qui vont pourrir la vie de notre personnage principal et vont le mettre au plus bas.

Le choix de mettre l'explication des mots à la fin est un peu dommage selon moi, j'avoue avoir eu plusieurs fois la flemme d'aller regarder.

Personnellement je n'ai pas aimé ce livre. Les 200 pages ne sont que description sur description de choses inutiles qui ne font pas avancer l'histoire.
Philippe di Meo dit dans son texte à la fin du livre "Débarassé des disgressions, et des commentaires sociologisants [...], le rythme alerte du récit nous entraîne. Aucune lourdeur stéréotypée ne nous est infligée".
Je ne suis absolument pas d'accord avec lui : nous avons Berto le paysan un peu simple et méchant ou encore les avocats crapuleux qui ne nous éloignent pas vraiment des stéréotypes.
Quant à l'absence de lourdeur, comme dit plus haut, je trouve que ces descriptifs incéssants en fond un livre un peu indigeste.
Dommage, car le fond de l'histoire est intéressant, on se demande comment Remigio va redresser la barre du domaine mais l'histoire avance avec tellement de lenteur et s'arrête à chaque fois sur des détails insignifiants (par exemple au moins 3 pages pour décrire la foire juste pour acheter un veau, la description de personnages totalement inutiles à l'histoire...).
Le pompon revient à la fin de l'histoire qui conclue tout en une page (voilà le seul moment qui aurait mérité des détails). Très décevant, au final rien n'est résolu, on ne sait pas ce que devient cette fameuse Casuccia décrite de long en large pendant 200 pages. Ce qui nous a tenu en haleine si je puis dire tout le long de notre lecture.
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