>
Critique de XS
Il est assez rare que je laisse passer autant de temps entre la fin d'une lecture et la rédaction de sa ‘critique'. Il m'a fallu laisser décanter mes impressions avant de pouvoir décrire ce que j'avais perçu de ma lecture.
Dans un univers foisonnant, Elisabeth Tremblay propose une trame originale qui scinde le livre en deux.
Une première séquence met en place la légende de Sax. L'entrée en matière est assez abrupte, le lecteur est immergé dans le monde dans lequel grandit Sax, ses peuples, ses règles, ses conflits. le récit ne cherche pas à être trop explicite. Il faut s'approprier le contexte en acceptant de ne pas en recevoir tous les codes, les appréhender peu à peu, plongé sans guide dans une société inconnue. Ce qui peut être déstabilisant et frustrant, mais force l'imagination ; c'est suffisamment rare pour être souligné, en ces temps où les succès littéraires pour adolescents relèvent souvent de scripts permettant au lecteur un regard omniscient, taillés pour des succès cinématographiques.
J'ai bien aimé cette première séquence.
Ensuite, le récit reprend quelques siècles plus tard ; on y suit des pirates cherchant à s'approprier le trésor que Sax a disséminé. Personnages sans foi ni loi, ils capturent pour y parvenir Maksim et Tiss, hybrides capables de maîtriser certaines espèces animales.
Cette deuxième partie a été plus difficile à lire ; question de feeling du moment ? J'y ai ressenti une violence permanente, une tension qui ne se relâche pas, des scènes qui s'y succèdent sans laisser le temps de reprendre son souffle.
Sur le coup, j'ai éprouvé du soulagement en refermant le livre. Une sensation de ‘c'est bon, c'est fini, passons à autre chose'. A peine frustrée par une fin sans doute trop « cliffhanger » à mon goût.
Quelques semaines plus tard, au moment de rédiger ces lignes, c'est une autre sensation qui domine : celle d'avoir été emportée dans un endroit où je n'avais pas forcément envie d'aller, à ce moment précis, par un auteur qui -forcément- dispose du talent nécessaire pour cela. Faire naître des émotions. Ceci étant, ces émotions n'ayant pas été agréables, je reste partagée entre l'envie de connaître la suite des aventures de Tiss et Maksim et l'envie d'en rester là. Laissons le temps patiner mes souvenirs avant d'en décider…
Dans un univers foisonnant, Elisabeth Tremblay propose une trame originale qui scinde le livre en deux.
Une première séquence met en place la légende de Sax. L'entrée en matière est assez abrupte, le lecteur est immergé dans le monde dans lequel grandit Sax, ses peuples, ses règles, ses conflits. le récit ne cherche pas à être trop explicite. Il faut s'approprier le contexte en acceptant de ne pas en recevoir tous les codes, les appréhender peu à peu, plongé sans guide dans une société inconnue. Ce qui peut être déstabilisant et frustrant, mais force l'imagination ; c'est suffisamment rare pour être souligné, en ces temps où les succès littéraires pour adolescents relèvent souvent de scripts permettant au lecteur un regard omniscient, taillés pour des succès cinématographiques.
J'ai bien aimé cette première séquence.
Ensuite, le récit reprend quelques siècles plus tard ; on y suit des pirates cherchant à s'approprier le trésor que Sax a disséminé. Personnages sans foi ni loi, ils capturent pour y parvenir Maksim et Tiss, hybrides capables de maîtriser certaines espèces animales.
Cette deuxième partie a été plus difficile à lire ; question de feeling du moment ? J'y ai ressenti une violence permanente, une tension qui ne se relâche pas, des scènes qui s'y succèdent sans laisser le temps de reprendre son souffle.
Sur le coup, j'ai éprouvé du soulagement en refermant le livre. Une sensation de ‘c'est bon, c'est fini, passons à autre chose'. A peine frustrée par une fin sans doute trop « cliffhanger » à mon goût.
Quelques semaines plus tard, au moment de rédiger ces lignes, c'est une autre sensation qui domine : celle d'avoir été emportée dans un endroit où je n'avais pas forcément envie d'aller, à ce moment précis, par un auteur qui -forcément- dispose du talent nécessaire pour cela. Faire naître des émotions. Ceci étant, ces émotions n'ayant pas été agréables, je reste partagée entre l'envie de connaître la suite des aventures de Tiss et Maksim et l'envie d'en rester là. Laissons le temps patiner mes souvenirs avant d'en décider…
