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Critique de Filox
Belle découverte pour moi que ce livre. Il est venu combler une lacune, car jusqu' alors je ne m'étais pas intéressé à la figure de Jeanne d'ARC, tellement exploitée et notamment par des relents liés au 1 mai suivez mon regard.. Lesquels m'ont marqué puisque j'ai habité quelques années à Paris à une trentaine de mètres de la statue de Jeanne, rue de Rivoli.
C'est par sa face de figure christique que j'ai eu envie d'en savoir plus, c'est-à-dire quasiment tout ! Bien m'en a pris, sortir de l'ignorance et de préjugés fait grandir !
Comment cette femme d'actions, a pu devenir à la fois notre héroïne nationale, une sainte, ? En conclusion de son ouvrage, Jacques Trémolet de Villers, livre ce qui lui apparaît comme la clé d'une réponse contemporaine à cette question : Jeanne est le modèle du laïc catholique. Elle a, à la fois, respecté son devoir d'obéissance dans l'ordre spirituel et manifesté son autonomie dans l'ordre temporel.
Résultat : Elle connut le martyr infligé par les cléricaux, les plus influents, inféodés à un pouvoir temporel illégitime, pour être restée fidèle à Dieu et à son roi. Femme revêtue en homme, seule façon d'accomplir en ces temps, en sommes-nous d'ailleurs si éloignés ? Pour accomplir une mission politique et militaire, elle a tenu tête aux docteurs de l'Eglise de son temps en restant fidèle aux enseignements du Christ ! double-exception ! Pour l'auteur elle incarne le moyen dont Dieu peut agir puissamment par une humble pucelle et donc pour lui, elle coche toutes les cases pour être reconnue comme Docteur de L'Eglise.
Le livre est palpitant, il s'appuie sur les minutes du procès (cent jours en 1431, cent universitaires d' Eglise contre une paysanne !), lues et commentées par l'auteur qui est avocat. Il éclaire le document historique précis, difficilement accessible sans l'aide des commentaires. Les dialogues sont retracés, sans déformation et dans la langue d'origine, merci aux greffiers de l'époque qui ont à la fois produits des résumés et au vu de la qualité des juges, ce qui se faisait de mieux à l'Université, se sont attachés à consigner les paroles essentielles des instructeurs du procès et les réponses et affirmations de Jeanne.
En résumé, un très beau voyage qui nous met, directement en relation avec je cite les dernières lignes du livre : en relation donc avec » le mystère de l'Histoire, de l'Eglise, du temps et des nations, de la puissance divine et de la liberté des hommes, pour le bien comme pour le mal ».
Ces mystères se sont incarnés avec la destinée tragique d'une jeune femme qui parlait avec les anges, ridiculisait les faux docteurs.
Mieux vaut donc se pencher sur l'original que sur les copies, où les faussaires prospèrent ! Je vous souhaite une bonne lecture, qu'elle soit inspirante, en notre époque qui a aussi grand besoin de Simplicité face à « un trop plein» d'Intelligence !
C'est par sa face de figure christique que j'ai eu envie d'en savoir plus, c'est-à-dire quasiment tout ! Bien m'en a pris, sortir de l'ignorance et de préjugés fait grandir !
Comment cette femme d'actions, a pu devenir à la fois notre héroïne nationale, une sainte, ? En conclusion de son ouvrage, Jacques Trémolet de Villers, livre ce qui lui apparaît comme la clé d'une réponse contemporaine à cette question : Jeanne est le modèle du laïc catholique. Elle a, à la fois, respecté son devoir d'obéissance dans l'ordre spirituel et manifesté son autonomie dans l'ordre temporel.
Résultat : Elle connut le martyr infligé par les cléricaux, les plus influents, inféodés à un pouvoir temporel illégitime, pour être restée fidèle à Dieu et à son roi. Femme revêtue en homme, seule façon d'accomplir en ces temps, en sommes-nous d'ailleurs si éloignés ? Pour accomplir une mission politique et militaire, elle a tenu tête aux docteurs de l'Eglise de son temps en restant fidèle aux enseignements du Christ ! double-exception ! Pour l'auteur elle incarne le moyen dont Dieu peut agir puissamment par une humble pucelle et donc pour lui, elle coche toutes les cases pour être reconnue comme Docteur de L'Eglise.
Le livre est palpitant, il s'appuie sur les minutes du procès (cent jours en 1431, cent universitaires d' Eglise contre une paysanne !), lues et commentées par l'auteur qui est avocat. Il éclaire le document historique précis, difficilement accessible sans l'aide des commentaires. Les dialogues sont retracés, sans déformation et dans la langue d'origine, merci aux greffiers de l'époque qui ont à la fois produits des résumés et au vu de la qualité des juges, ce qui se faisait de mieux à l'Université, se sont attachés à consigner les paroles essentielles des instructeurs du procès et les réponses et affirmations de Jeanne.
En résumé, un très beau voyage qui nous met, directement en relation avec je cite les dernières lignes du livre : en relation donc avec » le mystère de l'Histoire, de l'Eglise, du temps et des nations, de la puissance divine et de la liberté des hommes, pour le bien comme pour le mal ».
Ces mystères se sont incarnés avec la destinée tragique d'une jeune femme qui parlait avec les anges, ridiculisait les faux docteurs.
Mieux vaut donc se pencher sur l'original que sur les copies, où les faussaires prospèrent ! Je vous souhaite une bonne lecture, qu'elle soit inspirante, en notre époque qui a aussi grand besoin de Simplicité face à « un trop plein» d'Intelligence !
