Par opposition au subconscient, lieu de nos refoulements inconscients qui nous aveuglent et nous asservissent, cette instance peut être appelée surconscient : comme le subconscient, il échappe à la raison déductive et s’exprime en images oniriques, mais, contrairement à ce dernier, il nous libère et nous éclaire ; il nous intègre à la communauté de la vie en nous poussant à plus de lucidité, de générosité, de clairvoyance.
[…] l’homme a perdu le secret de l’adaptation parfaite et immédiate entre lui et son environnement. Il a perdu l’innocence, la réaction juste, proportionnée et correspondant à ses besoins réellement vitaux, réaction non coupable puisque conforme aux besoins de la vie, conforme au sens de la vie. Cette perte est symbolisée par le mythe du paradis perdu : l’homme qui, à l’échelle de l’histoire cosmique, émerge encore à peine du règne animal dont il est issu et en conserve encore de nombreuses caractéristiques, a gardé la nostalgie de son intégration parfaite et heureuse à son milieu naturel. Ce mythe est une projection de notre aventure psychique et non un conte écologique ou rousseauiste.
Toute la vérité initiatique se trouve effectivement concentrée dans la triade : équerre- compas – pentagramme, carré – cercle – croix, terre – ciel – homme véritable.
[…] l’étoile permet de structurer le psychisme et l’esprit ordonné peut à son tour ordonner et construire le monde.
Edifiant une œuvre immortelle, les bâtisseurs gagnent leur éternité ; la participation à une telle œuvre relativise tous les accidents quotidiens de leur vie. La certitude de survivre dans la majesté du temple défiant les siècles à venir est en elle-même génératrice d’une joie que ne peuvent atteindre ni les médiocrités, ni les échecs, ni même les souffrances, qui ne relèvent que du passager, voué par définition à la disparition.
Le pentagramme représente le schéma d’une valorisation correcte de nos désirs et d’une bonne motivation de nos actes et de nos pensées. L’instrument d’une telle valorisation – notre compas -, est la pointe supérieure de l’étoile, que la symbolique désigne comme notre maître, et que nous avons appelée surconscient, désir essentiel, ou tout simplement conscience.
[…] l’idéal de l’homme est d’avoir le pénis dressé, non pour quelque accouplement banal, mais, en refaisant monter la sève aux sources de la vie, pour une pénétration spirituelle qui seule peut procurer l’ultime et véritable jouissance.