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Critique de Anais_Amandine_


En 1938, un médecin retourne pour la première fois depuis près de 25 ans à Salies, village du Pays basque dont il est originaire. Jean-Marc Montjean replonge alors grâce à l'écriture dans ses souvenirs de l'été 1914 : le dernier été d'insouciance avant la guerre, mais surtout l'été où il a connu son premier et unique amour…

Fraîchement diplômé à cette époque, il assiste le Docteur Gros dans sa clinique spécialisée dans les cures à destination de femmes souffrant de troubles liés à la ménopause. C'est alors que surgit une jeune femme lui demandant de venir au chevet de son frère blessé. Montjean fait alors la connaissance des Treville qui viennent d'emménager dans une villa isolée : le frère Paul, piquant et snob ; le père M. Treville, l'esprit embrumé par les livres sur le Moyen-Âge qu'il étudie à longueur de journée ; et, bien sûr, la ravissante Katya…

Pleine d'esprit, toujours vêtue de blanc et folle de calembours, Katya se moque gentiment des conventions édictées aux femmes de son époque et irradie d'une joie de vivre contagieuse. Sous le charme de la jeune femme, Montjean vient de plus en plus fréquemment rendre visite aux Treville, malgré les mises en garde de Paul qui lui demande de cacher à leur père ses sentiments grandissants pour sa soeur jumelle. Montjean comprend alors que la famille cache un lourd secret qui les a contraints à fuir Paris…

Si j'ai mis un peu de temps au début à rentrer dans le roman, les dialogues savoureux des personnages - entre saillies humoristiques, badinage amoureux et sens juteux de la répartie - m'ont ensuite accrochée à ce récit qui navigue habilement entre roman d'amour et thriller psychologique !

Trevanian nous embarque dans l'allégresse des fêtes basques à l'aube du tournant de l'Histoire, tout en égarant le lecteur sur de fausses pistes quant au mystère qu'il fait planer sur ses personnages. Jusqu'à cette fin d'une rare noirceur, qui m'a prise aux tripes…

Une réussite !
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