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Critique de de


D'une densité rare, ce texte emporte la lectrice et le lecteur, dans l'histoire de deux frères et de leur soeur et d'un lieu.

L'auteur, l'un des frères, compte, compte ses pas « Rien à par le nombre de pas », obsession contre la mort, contre « une obligation à laquelle vous ne pouvez vous soustraire ». Disparition, suicide, mort.

Construit comme une recherche : une introduction « Durant toutes ces années, au cours de tous les déplacements que j'ai effectués, de la maison au tabac (791 p), de la maison à la mairie (930 p), de la maison au magasin d'alimentation (1851 p) et cetera, le calcul du nombre de pas, toujours scrupuleusement comptés et par la suite notés dans un carnet à cet effet que j'ai toujours sur moi, pendant le voyage aller puis pendant le voyage de retour, n'a jamais concordé », un récit, un épilogue et une bibliographie qui se clôt par une phrase de Franz Kafka « Comme les hommes d'un seul tenant font défaut, les actions littéraires d'un seul tenant nous échappent », cette fiction nous interpelle, tant par le sujet que par son traitement. Des phrases souvent oppressantes. Un récit en construction, le surgissement des souvenirs, l'impossible clarification de la pensée, de la/sa vie.

Comment être lucide et s'orienter dans le dédale des faits, des inventions, des souffrances ?

Une invitation à emprunter le chemin vers « la maison de la route de la Commenda ».

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