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Critique de scaalaire68


Mme « Rotweiler » serait-elle en définitive un véritable écrivain ? Une fois de plus c'est le hasard d'un vide grenier qui m'a permis de découvrir sa nouvelle oeuvre. C'est tout d'abord la couverture avec la « Dame en Or » de Gustav Klimt qui a attiré mon regard et suscité ma (petite) pulsion d'achat. Le sujet avait tout pour m'intéresser et son précédent livre (qu'on ne présente plus !) avait déjà retenu mon attention. Mon attirance pour la peinture, l'histoire de l'art et la bijouterie n'a pas été étrangère à ce nouveau choix de lecture.
Je suis donc entrée avec intérêt dans l'intimité d'Adèle Bloch-Bauer, jeune femme ayant vécu au début du 20ème siècle et dont la richesse matérielle n'a pas exclu les drames personnels.
J'ignore dans quelle mesure Valérie Trierweiler s'est inspirée d'éléments biographiques et jusqu'à quel point elle a fait courir son imagination car il s'agit d'un roman et non d'une biographie mais j'ai lu avec intérêt l'histoire de cette femme qui a côtoyé le grand peintre ainsi que l'élite intellectuelle et artistique de Vienne à son époque (Freud, Zweig...). Cela ne l'a pas empêchée de venir également en aide aux déshérités et migrants en leur apportant vivres et vêtements. Contrairement à son époux, Adèle veut entrer de plain-pied dans le modernisme de son siècle naissant et s'intéresse à l'art « contemporain » bien sûr, mais également à la politique et au droit des femmes. Sa courte vie lui laisse, hélas, tout le temps de se passionner pour ces sujets puisque la maternité lui est refusée par le destin...
L'histoire d'amour entre Adèle et Klimt, aventure brève mais intense est très bien restituée et semble tout à fait plausible malgré les conventions de cette époque et de ce milieu.
Cette jeune femme d'origine juive et devenue athée, qui a connu quelques bonheurs et beaucoup de drames a suscité ma sympathie, que sa vie décrite dans ce roman soit réelle ou partiellement imaginaire.
Le dernier chapitre aborde les "pérégrinations" du chef d'oeuvre de Klimt, volé par les nazis et qui sera finalement récupéré par la nièce et héritière d'Adèle au prix d'une longue procédure.
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