AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Bouvy


C'est la fin de mes vacances, alors, je vais me la faire frivole. Cendrillon vue et corrigée par Trif, que j'avais découvert avec sa vision érotique de Blanche-Neige. Comme dans le conte précédent, je retrouve quelques maladresses dans le dessin, surtout au niveau des visages mais je dois vous avouer que cette Cendrillon, elle a un corps damner un saint. La pauvre, elle subit toutes les cruautés de sa marâtre et de ses deux très laides demi-soeurs. Elle est si pur et si belle, pauvre Cendrillon que toutes les humiliations et sévices corporels qu'elle encaisse s'en trouve d'autant plus traumatisants. Quant au prince charmant, il est si charmant que toutes les femmes du royaume s'offrent à lui sans complexe. Lubrique, le bon prince est fatigué de jouir sans aimer. Et que dire de la salace bonne fée, la marraine que ne cesse d'invoquer la pauvre Cendrillon pour tenter d'échapper aux sévices imposés par sa « belle » famille. Je dois dire que sous la cruauté se cache un humour coquin et délirant. Je pense que l'auteur respecte assez le conte original et c'est en changeant subtilement (subtilement est sans doute un terme usurpé) quelques variantes qu'il fait habilement basculer Cendrillon dans un conte « érotico-pornographique ». L'auteur, au-delà de la simple frivolité, arrive à nous toucher et nous terminons ce premier tome plein de compassion pour cette pauvre Cendrillon. Bref, je trouve Cendrillon plus abouti que Blanche-Neige et je me jète de suite sur le deuxième opus en espérant y prendre autant de plaisir que pour cet épisode.
Commenter  J’apprécie          80



Ont apprécié cette critique (8)voir plus




{* *}