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Critique de babounette
Merci Babelio Masse Critique de février et les éditions Arthaud pour l'envoi de cet extraordinaire voyage à bord du TARA TARI - Mes ailes, ma liberté en compagnie de l'auteure Capucine Trochet - Lu en mars 2020.
Récit - Vécu.
"Pas besoin d'aller au bout du monde pour rencontrer le coeur du monde. Il est presque partout, il est en nous, dans nos âmes". - page 317.
C'est par cette belle citation que je commence ma "critique".
Le coeur du monde, pour Capucine Trochet est presque partout mais, assurément, il est dans son tout petit bateau, un voilier du Bangladesh, fait de jute et de matériaux de récupération.
Il se nomme Tara Tari ce qui signifie en Bengali "lent". Il n'a pas de moteur, il ne vogue qu'au gré des vents, des courants et des tempêtes avec ses belles voiles oranges, les "ailes" de Capucine.
La mer coule dans mes veines dit Capucine, mais pas seulement, il y a aussi une volonté extraordinaire et une force presque surnaturelle qui la pousse.
En effet, l'auteure est atteinte du syndrome d'Elhers-Danlos de type hyper-mobile, appelé aussi "la maladie de la souffrance".
Ce n'est pas rien, mais Capucine passe outre sa souffrance, passe outre les avertissements des dangers que représente la traversée de l'Atlantique en plein hiver. Elle rencontre tout au long de son périple, qui n'est pas une course ni un défi, de multiples problèmes qu'elle règle au fur et à mesure avec cette force qui la caractérise et avec des aides spontanées de ses multiples amis-es, rencontres, connaissances, toutes ces personnes sont aussi "le coeur" du monde de Capucine.
Et "son rêve prend tout son sens au cours du voyage, même la maladie"
Ce livre est passionnant et renversant, je ne suis pas une spécialiste de la navigation à voile ou autre, j'aime la mer en contemplative et pourtant, c'est comme si j'avais embarqué à bord de ce petit Tara Tari avec Capucine pour une traversée hors du commun, une superbe découverte croyez-moi.
Alors, si cela vous tente, prenez la mer avec Capucine, vous vivrez une expérience extraordinaire au jour le jour, d'autant plus que ce n'est pas de la fiction.
Capucine Trochet est née à Tours, en 1981, elle a travaillé aux Echos et au Figaro. Elle quitte Paris en 2009 pour vivre en mer et sillonne le monde pour témoigner de la nécessité de prendre soin de la nature.
Une belle âme que cette dame de la mer comme je l'ai surnommée au cours de ma lecture, elle va de l'avant, avec sa maladie handicapante et douloureuse qu'elle apprivoise puisqu'il lui faut vivre avec. Elle ne se plaint pas, elle mord dans la vie avec force et réalise ses rêves.
Je vous admire Madame.
Quelques belles photos, au centre du livre, illustrent des moments du parcours de Capucine Trochet.
Un seul bémol, mais c'est un détail par rapport à cette étonnante lecture, j'aurais aimé une liste explicative en fin de livre sur les mots bien spécifiques du monde de la marine et de la navigation que les non initiés ne connaissent pas forcément.
Récit - Vécu.
"Pas besoin d'aller au bout du monde pour rencontrer le coeur du monde. Il est presque partout, il est en nous, dans nos âmes". - page 317.
C'est par cette belle citation que je commence ma "critique".
Le coeur du monde, pour Capucine Trochet est presque partout mais, assurément, il est dans son tout petit bateau, un voilier du Bangladesh, fait de jute et de matériaux de récupération.
Il se nomme Tara Tari ce qui signifie en Bengali "lent". Il n'a pas de moteur, il ne vogue qu'au gré des vents, des courants et des tempêtes avec ses belles voiles oranges, les "ailes" de Capucine.
La mer coule dans mes veines dit Capucine, mais pas seulement, il y a aussi une volonté extraordinaire et une force presque surnaturelle qui la pousse.
En effet, l'auteure est atteinte du syndrome d'Elhers-Danlos de type hyper-mobile, appelé aussi "la maladie de la souffrance".
Ce n'est pas rien, mais Capucine passe outre sa souffrance, passe outre les avertissements des dangers que représente la traversée de l'Atlantique en plein hiver. Elle rencontre tout au long de son périple, qui n'est pas une course ni un défi, de multiples problèmes qu'elle règle au fur et à mesure avec cette force qui la caractérise et avec des aides spontanées de ses multiples amis-es, rencontres, connaissances, toutes ces personnes sont aussi "le coeur" du monde de Capucine.
Et "son rêve prend tout son sens au cours du voyage, même la maladie"
Ce livre est passionnant et renversant, je ne suis pas une spécialiste de la navigation à voile ou autre, j'aime la mer en contemplative et pourtant, c'est comme si j'avais embarqué à bord de ce petit Tara Tari avec Capucine pour une traversée hors du commun, une superbe découverte croyez-moi.
Alors, si cela vous tente, prenez la mer avec Capucine, vous vivrez une expérience extraordinaire au jour le jour, d'autant plus que ce n'est pas de la fiction.
Capucine Trochet est née à Tours, en 1981, elle a travaillé aux Echos et au Figaro. Elle quitte Paris en 2009 pour vivre en mer et sillonne le monde pour témoigner de la nécessité de prendre soin de la nature.
Une belle âme que cette dame de la mer comme je l'ai surnommée au cours de ma lecture, elle va de l'avant, avec sa maladie handicapante et douloureuse qu'elle apprivoise puisqu'il lui faut vivre avec. Elle ne se plaint pas, elle mord dans la vie avec force et réalise ses rêves.
Je vous admire Madame.
Quelques belles photos, au centre du livre, illustrent des moments du parcours de Capucine Trochet.
Un seul bémol, mais c'est un détail par rapport à cette étonnante lecture, j'aurais aimé une liste explicative en fin de livre sur les mots bien spécifiques du monde de la marine et de la navigation que les non initiés ne connaissent pas forcément.
