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Critique de iris29


Si ce roman , sorti en 1881, parle de mariages, il est question de jeunes gens, d'amour mais surtout d'argent...
Ayala et sa grande soeur Lucy, devenues orphelines et sans un sou vaillant, seront recueillies par le frère et la soeur de leur père.
La tante richissime prendra la plus jolie , Ayala, tandis que le frère qui vit chichement avec son épouse prendra la plus terne, Lucy.
Mais très vite, les deux soeurs seront malheureuses , tant la vie dans leurs familles respectives est différentes de celle qu'elles avaient chez leurs parents . Leur père était artiste et la recherche de la beauté est devenue leur éducation . Ayala , ne supporte pas le côté parvenu , et vulgaire de la maison de sa tante, se heurte à la jalousie de ses cousines, et rend fou d'amour , son cousin; tandis que, Lucy apprend l'économie domestique chez sa tante par alliance et n'en peut plus de raccommoder tous les après-midi... Aucune distraction ne vient jamais bousculer une routine toute routinière...
Insoumises, les deux soeurs, bousculeront fermement les projets que formeront leurs oncles et tantes ( et la bonne société ), pour leur avenir .
Anthony Trollope nous présente le mariage sous un jour moins romantique que Jane Austen. Etude sociologique un brin humoristique et sarcastique, il nous offre tout un panel de jeunes gens, garçons filles en âge de convoler.
Mon personnage préféré est de loin, l'oncle par alliance, richissime banquier , qui peste de se voir considéré par les prétendant de ses filles comme un distributeur automatique , un fournisseur de dot...
Bien sur , ce roman a pris de l âge , et comporte quelques longueurs...
je n'ai pas du tout aimé le personnage principal , Ayala, son romantisme . Sa façon de penser a bien vieilli.
Mais j'ai savouré la beauté de la langue (enfin de la traduction..) , son élégance et n'ai pas ployé un seul instant, sous le poids de ces 662 pages.
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