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Critique de annie


2 avril 1917 Nicolas II, tsar de toutes les Russies et sa famille sont arrêtés...
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Les ouvriers, paysans ou soldats, qui dans leurs nombreuses pétitions au soviet de Petrograd, demandent que des mesures soient prises contre le Tsar très peu nombreux.

Des soldats du front veulent qu'ils partent, des paysans ressuscitant les Mirs se saisissent de ses terres. Même dans les faubourgs où il est surnommé Nicolas le sanglant, on ne crie pas Vengeance sur son passage. Les policiers, mais aussi le clergé orthodoxe, les officiers, les propriétaires terriens et même assez bizarrement la Douma sont les ennemis du peuple.

Certains hommes politiques modérés essaient de sauver la dynastie en sacrifiant Nicolas.

En vain ! Nicolas est arrêté par le gouvernement provisoire.

Nicolas va répéter à tous ceux qu'il rencontre les termes employés par le représentant du gouvernement provisoire : Savez-vous que désormais le Tsar est privé de liberté. Alexandra, est encore en liberté au palais de Tsarskoïe Selo avec quelques fidèles, protégés par les gardes à cheval de Novgorod.

L'ex-Tsar demande à pouvoir rejoindre sa famille au palais de Tsarskoïe Selo et de là à s'exiler jusqu'à la fin de la guerre, pour retourner ensuite à tout jamais en Crimée. le gouvernement provisoire accède à ses demandes. Kerensky se met d'accord avec Milioukov pour que l'ancien Tsar parte pour le Royaume-Uni.

Mais le gouvernement provisoire lui offre aussi de choisir entre partir ou demeurer en Russie.


Nicolas II en captivité à Tsarkoie-Selo en 1917.Mais le 9 mars 1917, au palais de Tsarskoïe Selo, la garde se retrouve sous le contrôle de contingents révolutionnaires. Personne ne peut plus sortir ou entrer au palais et les lignes téléphoniques sont coupées. Cependant Kerensky refuse que la famille impériale soit transférée dans une forteresse.

Milioukov, qui se dit monarchiste, malgré une grande campagne britannique en faveur du fidèle allié, veut juger l'ancien Tsar et que cela n'est pas possible. Puis c'est la gauche britannique et roi – son cousin - qui poussent le gouvernement britannique à ne pas lui accorder le droit d'asile.

Peu à peu les conditions de détention se durcissent. de simples soldats donnent des ordres au Tsar déchu, malgré les interventions des officiers et pendant cinq mois ces gardes sont insolents avec ses filles.

Le Tsar se dit cloîtré avec sa famille comme des prisonniers. Toutefois Kerensky est un humaniste, le prince Gueorgui Lvov et il est monarchiste, comme Milioukov.

le désordre grandit et le mouvement révolutionnaire se durcit, cela inquiète les militaires russes et alliés. La plupart d'entre eux regrettent leur choix et leur soutien à une révolution qui ne bénéficie qu'à l'armée allemande et aux dirigeants bolcheviks.

Ces derniers sont farouchement hostiles au dernier souverain. Ils excitent en permanence la fureur populaire contre le tyran, buveur de sang et contre l'Allemande, qui ne sont pas sans rappeler les surnoms du roi Louis XVI de France et de sa femme.

D'ailleurs, ils évoquent sans cesse le précédent de la fuite de Louis XVI et arrestation à Varennes. Pour prévenir une telle possibilité de retour des Romanov sur la scène de l'histoire, ces personnes redoutables doivent être remises au Soviet.


Nicolas ne peut pas partir du palais de Tsarskoïe Selo, même en Crimée. Selon les rares témoins, il lit, jardine, marche et surtout prie pour que sa patrie et son armée restent fidèles à leurs alliés. Il est vêtu de son uniforme tout simple et porte sa croix de chevalier de Saint-Georges sur le coeur;

Les premières vexations se multiplient et les siens comprennent qu'ils ne sont pas tombés seulement au rang de citoyens ordinaires. Ils assistent impuissants à tous les sursauts de la révolution russe et à l'irrésistible avancée des troupes allemandes.

Kerensky les envoie à Tobolsk (Sibérie occidentale), le 31 juillet, soi-disant pour protéger Nicolas des bolcheviks. En réalité en juillet 1917, les bolcheviks, pour une fois, se soucient très peu des Romanov. Kerensky craint un coup d'état monarchiste, qui se servirait du Tsar comme étendard;

Mais, les tentatives monarchistes pour libérer Nicolas sont quasi inexistantes et se limitent à quelques tracts distribués à Madrid, à Nice, à Lausanne et tout de même... à Yalta.

Cependant, Kerensky n'a pas totalement tort. le général Kornilov est nommé nouveau commandant en chef par Kerensky.

Alors que l'armée se disloque, il incarne un retour à la discipline de fer antérieure : il a déjà donné l'ordre en avril de fusiller les déserteurs et d'exposer les cadavres avec des écriteaux sur les routes, et menacé de peines sévères les paysans qui s'en prendraient aux domaines seigneuriaux.

Ce général, réputé monarchiste, est en réalité un républicain indifférent au rétablissement du tsar, et un homme issu du peuple (fils de cosaque et non d'aristocrate), ce qui est rare pour l'époque dans la caste militaire. Avant tout nationaliste, il veut le maintien de la Russie dans la guerre, que ce soit sous l'autorité du gouvernement provisoire ou sans lui. Beaucoup plus bonapartiste voire pré-fasciste que monarchiste;

Il redonne néanmoins un peu d'espoir à la famille à Nicolas et ses proches.

source : wikipédia
Lien : http://mazel-livres.blogspot..
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