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Critique de cmpf


cmpf
31 décembre 2019

Le roman s'ouvre sur la course d'un sami qui cache un objet avant d'être rattrapé et brûlé vif. Pendant son agonie, il chante un joïk qu'un enfant entend et comprend qu'il devra transmettre aux générations futures. Nous sommes au 17ème siècle.

La laponie s'étend sur le nord des trois pays scandinaves Norvège, Suède, Finlande. Les éleveurs de rennes sont les “aristocrates” de leur peuple. Mais certains ou leurs ascendants ont abandonné ce métier très dur. C'est le cas de Klemet Nango qui fait partie de la police des rennes qui règle les conflits entre possesseurs de troupeaux.
Mais là c'est carrément un meurtre qui a été perpétré contre un petit éleveur, et touche surprenante, ses oreilles ont été coupées, comme le sont celles des rennes tués par accident. Par ailleurs un tambour sami qui venait d'être rendu par un membre de l'expédition de Paul Henri Victor en 1938, au centre culturel a disparu.
Y a t'il un lien entre les deux événements ? Klemet et sa nouvelle coéquipière Nina venue du sud de la Norvège vont devoir faire preuve d'imagination mais aussi s'imposer face à certains collègues qui méprisent la culture sami.

L'enquête est prenante mais l'intérêt premier est la découverte de l'univers sami et les conditions de vie difficile dans une région où pendant 40 jours on ne voit pas le soleil qui revient progressivement, où tout oubli ou erreur peut conduire à la mort par le froid. On découvre aussi version laestadienne du luthéranisme, particulièrement austère. le chant traditionnel, le joïk qui a un réel rôle dans l

Je pense que je reviendrai vers cet auteur et ce monde du Grand Nord.

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