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Critique de babel95


Ran, jeune fille hypertimide, qui doute d'elle-même, a échoué aux examens d'entrée à l'université, et s'est repliée sur elle-même. La vie lui offre une seconde chance : son amie de lycée, Sayuri, lui propose de la rejoindre dans une petite ville du nord du Japon, Aomori, où elle poursuit ses études. Sayuri fait partie du club d'équitation de l'université, et Ran découvre avec un intérêt grandissant le monde de l'équitation. Alors qu'elle n'a aucune expérience des chevaux, Ran parvient à calmer et à monter Tsubaru un cheval que personne ne parvient plus à approcher depuis un très grave accident. Les membres du club, et en particulier Hinagata souhaitent que Ran restent parmi avec eux…

C'est décidé ! Ran reste avec Sayuri à Aomori ! ce deuxième tome débute alors que Sayuri offre à Ran une tablette à reconnaissance vocale, outil perfectionné qui va être d'une grande aide à la jeune fille pour préparer l'examen d'entrée à l'université d'Aomori. Finis les problèmes des prises de notes et de dyslexie ! cette tablette, grâce à ces nombreuses fonctions, va lui donner toutes ses chances. Peu de temps avant l'examen, Sayuri, malade, contaminée, doit être hospitalisée et c'est Hiragata, le voisin de Sayuri, qui propose d'héberger Ran pour quelques jours.
Tous les efforts de Ran finissent par payer, elle est admise à l'université d'Aomori, se rapproche des membres du club d'équitation et de Tsubaru, le cheval maudit. Mais l'arrivée d'Ippei, le frère cadet d'Hinagata, risque de faire voler en éclat ce fragile équilibre….

C'est avec un grand plaisir que j'ai retrouvé tous les personnages de Jumping. Ce titre est bien choisi : c'est un terme d'équitation – le saut, et pour Ran, c'est un saut dans l'inconnu, loin des siens, de ses échecs, un saut qui fait appel à toutes ses capacités, qui la pousse à aller toujours plus loin.

Les dessins sont d'une grande précision, les chevaux sont particulièrement bien mis en valeur. Par ailleurs, la mangaka Asahi Tsutsui permet à ses lecteurs, grâce à de nombreux détails bien trouvés, de découvrir le Japon d'Aomori à travers le regard de Ran : les magasins à deux ouvertures successives et à double vitrage, le langage bien différent de celui de Tokyo, les spécialités culinaires.
Je ne connais pas le texte original, pour autant, j'ai trouvé que la traduction en français était très soignée, et que le langage familier était bien trouvé et bien rendu.

Un tome 2 énergique, positif, qui nous donne envie d'en savoir plus sur la réintégration sociale de Ran.

Je termine cette critique en remerciant mon collègue D.M., japonisant, qui a pris le temps de m'expliquer le fonctionnement d'une tablette à reconnaissance vocale et m'a fait une démonstration. Je n'y croyais pas mais c'est vrai, la réalité peut dépasser la fiction, cette possibilité existe vraiment, elle marche, et donne de grands espoirs à toutes celles et ceux qui souffrent de problème d'apprentissage (les autres et en particulier ceux qui apprennent le japonais peuvent s'en servir aussi, bien sûr !).
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