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Critique de pile


Un lundi soir du mois de janvier à Copenhague, le héros-narrateur de Mortels lundis, un journaliste, déambule dans les rues en ruminant ses problèmes personnels (il vit une relation amoureuse tumultueuse avec Gitte Bristol, une avocate enceinte de lui et pas très sûre d'avoir envie de garder l'enfant). Ses pas le conduisent malgré lui à Nørrebro, le quartier populaire de son enfance. C'est alors qu'il entend le cri d'une femme. Il s'élance dans sa direction mais arrive trop tard : la jeune femme est déjà morte, étranglée. Il réussit alors à intercepter une voiture de police, dont descend une de ses connaissances : l'inspecteur de police Ehlers. Dans les jours qui suivent, après être parvenu à identifier la victime dont le sac à main avait été volé, la police poursuit son enquête dans l'entourage de la jeune fille, sans succès. Mais voilà que le lundi suivant, dans le même quartier, une deuxième victime est découverte. Elle a également été étranglée et son sac à main a également disparu…

Le personnage principal et narrateur de Mortels lundis est journaliste. Pourtant, il ne s'agit absolument pas dans ce roman d'une enquête journalistique, mais bien d'une enquête de police. le journaliste y est associé de manière assez peu crédible, l'inspecteur ne se déplaçant jamais sans l'avoir appelé avant pour lui proposer de l'accompagner. Mais ce n'est pas là la seule invraisemblance de ce roman, dont le récit ne progresse qu'à coups de coïncidences.

Je n'ai donc pas été convaincue par Mortels lundis. le héros-narrateur abreuvé de whisky est pourtant sympathique, le ton sarcastique qu'il emploie assez plaisant, mais cela n'a pour moi pas suffi à combler les insuffisances du récit.
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