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Critique de DonaSwann
Voilà une bande-dessinée lue d'une traite pendant ma virée à la bibliothèque municipale parce que, vous le pensez bien, le titre avait excité ma curiosité.
Amandine a repris le commerce "La Maison du caoutchouc" de ses parents, mais a à coeur de le transformer et de le moderniser un peu. Des tuyaux d'arrosage, on ira aux sextoys en passant par les inévitables préservatifs. On imagine la réaction choquée du village des Bombinettes où sa camionnette vient s'installer, en plein milieu du marché et des innocents administrés en goguette.
En fait, on voit surtout la réaction du maire, lequel ne tarde pas à fantasmer terriblement sur cette jolie jeune fille qui parle naturellement de sexualité... Mais à vrai dire, j'ai eu du mal à voir où voulait en venir le propos. D'abord, la situation n'est guère crédible ; si Amandine a véritablement étudié son sujet, elle sait très bien qu'un sexshop en plein milieu du marché n'est pas envisageable ; si elle n'est pas complètement bornée, elle sait très bien qu'elle ne vend pas des objets comme les autres. Sa réaction stupéfaite et agacée n'entraîne donc pas l'adhésion. Les échanges maire-vendeuse, poursuivis chez elle en pleine nuit, sont banals.
Juste un moment de véritable rire : la course dans l'escalier hors de la salle de bain pour aller ouvrir la porte d'entrée, chute dans une flaque, chute contre les cartons remplis de vibromasseurs... La porte s'ouvre, et le maire découvre la jeune fille enroulée dans une serviette de bain, vautrée par terre, environnée de vibromasseurs : "heu, je dérange ?"
Lien : http://aufildesimages.canalb..
Amandine a repris le commerce "La Maison du caoutchouc" de ses parents, mais a à coeur de le transformer et de le moderniser un peu. Des tuyaux d'arrosage, on ira aux sextoys en passant par les inévitables préservatifs. On imagine la réaction choquée du village des Bombinettes où sa camionnette vient s'installer, en plein milieu du marché et des innocents administrés en goguette.
En fait, on voit surtout la réaction du maire, lequel ne tarde pas à fantasmer terriblement sur cette jolie jeune fille qui parle naturellement de sexualité... Mais à vrai dire, j'ai eu du mal à voir où voulait en venir le propos. D'abord, la situation n'est guère crédible ; si Amandine a véritablement étudié son sujet, elle sait très bien qu'un sexshop en plein milieu du marché n'est pas envisageable ; si elle n'est pas complètement bornée, elle sait très bien qu'elle ne vend pas des objets comme les autres. Sa réaction stupéfaite et agacée n'entraîne donc pas l'adhésion. Les échanges maire-vendeuse, poursuivis chez elle en pleine nuit, sont banals.
Juste un moment de véritable rire : la course dans l'escalier hors de la salle de bain pour aller ouvrir la porte d'entrée, chute dans une flaque, chute contre les cartons remplis de vibromasseurs... La porte s'ouvre, et le maire découvre la jeune fille enroulée dans une serviette de bain, vautrée par terre, environnée de vibromasseurs : "heu, je dérange ?"
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