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Critique de Mouche307


Vous vous souvenez de Code Quantum, cette série dans laquelle le personnage principal se réveillait chaque jour sous un identité nouvelle ? C'est un peu le même principe dans Les sept morts d'Evelyn Hardcastle : le narrateur, Aiden Bishop, commence chaque nouvelle journée dans la peau et sous les traits d'un hôte du domaine de Blackheath. Mais dans le roman, c'est aussi Un jour sans fin car tant que Aiden Bishop n'a pas élucidé le mystère de la mort d'Evelyn, il recommence l'expérience au début, sans aucun souvenir de son enquête précédente. Et pour corser un peu l'intrigue, il n'est pas le seul en lice pour faire la lumière sur les événements, et seul le premier à y parvenir sera libéré de ce huis-clos infernal.
A ses côtés, d'autres personnages, dont on ne sait s'ils sont simples figurants, adjuvants ou opposants. La trahison peut venir à tout moment et de n 'importe qui.
La construction du roman est brillante et originale et conduit le lecteur à bien souvent agiter ses petites cellules grises pour savoir qui fait quoi dans cette journée sans cesse recommencée, car comme le battement d'ailes du papillon, un seul petit changement, si minime soit-il, peut avoir des répercussions considérables quand arrive le moment où Evelyn doit à nouveau mourir, et chaque personnage n'a pas le même intérêt à changer ou non le cours de l'histoire, d'autant plus que les véritables mobiles restent, bien sûr, longtemps secrets. Cette partie d'échecs grandeur nature se joue les mains liées et les yeux bandés, et en plus, par une journée pluvieuse.
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