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Critique de mylena


Un bon polar dans lequel j'ai mis pas mal de temps à rentrer. J'ai d'abord été fortement gênée par l'article au masculin, cela fait bien longtemps que l'on dit et écrit «la commissaire» pour une femme (je ne suis pas fan de la féminisation des métiers à outrance, mais là, ça me paraît un minimum). D'autre part, l'alternance de deux époques différentes d'un chapitre à l'autre ne me gêne pas d'habitude, mais là, j'avais tant de mal à rentrer dans l'histoire que cela a fait durer ma difficulté car en fait j'avais autant de mal avec une époque qu'avec l'autre. Mais je ne sais à vrai dire pas vraiment pourquoi, peut-être parce qu'à chaque retour vers une époque, les liens avec les chapitres précédents étaient ténus, comme si il n'y avait jamais de suite à ce que j'avais lu précédemment, si ce n'est le lieu et l'une des époques. Toujours est-il que j'ai quand même fini par me faire happer par l'histoire et que tous ces morceaux de puzzle éparts se sont mis à se relier entre eux, au moins pour la période contemporaine d'abord. Mais cela a été assez long, un bon tiers du roman tout de même. Avec le recul, j'apprécie ce début qui correspond bien à l'opacité de l'enquête. J'ai particulièrement apprécié, et cela, dès les premières pages, les descriptions des paysages, le rendu de la nature, telle qu'elle est perçue par les différents personnages. Et notre ressenti évolue en même temps que celui du jeune inspecteur, du paysage rude mais quasi idyllique à un univers oppressant voire un peu glauque. Les scènes de crime, qui ont tout pour être gore sont décrites avec tact, sans se complaire dans la violence. L'enquêtrice Teresa est attachante sous son abord bourru et son fort caractère. Une fois happée par l'histoire et par cet univers oppressant, impossible de lâcher le livre et de ne pas aller jusqu'au bout car même si on a compris une partie de l'intrigue relativement vite, jusqu'au bout il reste des éléments non élucidés que l'on a hâte de comprendre.
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