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Critique de dbacquet


Dans ce second volume, Mark Twain revient sur le fleuve, 21 ans après ! Il y avait exercé le métier de pilote sur des bateaux à vapeur ; mais la guerre en avait interrompu le trafic, que le chemin de fer allait peu à peu anéantir, et refusant de se battre auprès des troupes confédérées, il était parti vers l'ouest. C'est donc avec une grande émotion qu'il entreprend ce périple, s'embarquant d'abord à Saint-Louis pour rejoindre New-Orléans puis à nouveau remonter vers le Nord jusqu'aux limites navigables du fleuve. Il constate ici et là les changements qui se sont produits. A Saint-Louis si la ville a grandi, si les fumées sortent toujours des usines, les quais autrefois grouillants sont vides… Les souvenirs le submergent et l'émotion est palpable, encore plus quand il retrouve Hannibal, la ville de son enfance dans le Missouri. Il est resté un homme du Sud, amoureux de ses paysages grandioses mais aussi de ses hommes, si souvent décriés ; car il est vrai qu'ici il semble qu'on assassine et mente un peu plus qu'ailleurs. Il croise assez souvent au cours de ses pérégrinations des bonimenteurs, des joueurs impitoyables, toutes sortes de petits escrocs et des despérados. Des histoires de meurtres et de vengeances évoquent « La Frontière ». Il y ajoute parfois une touche macabre, dans la veine des contes gothiques, ou simplement cocasse. A New Orléans le récit devient presque un guide, d'anciennes maisons rappellent le passé colonial de la ville, on assiste à des combats de coqs, aux festivités du Mardi Gras. Plus au Nord le climat et les paysages changent. Ceux-ci sont faits de falaises abruptes et de rocs impressionnants, de lacs et de montagnes et résonnent encore de leurs légendes indiennes.
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