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Critique de TJAC


Première parution à Londres en 1884.
Il s'agit de l'histoire d'un jeune blanc (12 ou 14 ans environ) qui fuit son quotidien avec un esclave noir échappé du nom de Jim. le livre retrace leur parcours en radeau le long du fleuve Mississippi. le style est déroutant au démarrage.Le narrateur raconte l'histoire à la première personne et en langage parlé. Comme Huck ne parle pas très bien, le style littéraire est difficile au début. A force on s'y adapte.
Ce livre est une vraie critique de la société de l'époque. On y passe en revu l'hypocrisie, l'esclavagisme et surtout les notions de bien et de mal, la manière dont les gens passent de l'un à l'autre, la frontière qu'ils positionnent ou cela les intéresse.
Le livre contient également beaucoup d'humour car nous avons à faire à un jeune blanc peu cultivé et un esclave qui ne l'est pas du tout. du coup, bon nombres de situations vont être paradoxales, idiotes, et poussées jusqu'à leur paroxysme.

Si j'ai été un peu perdu par le style et le contexte au début du livre (je ne savais pas du tout à quoi m'attendre), il s'avère que j'ai beaucoup apprécié. Je pense que ce livre devrait s'accompagner d'une étude du texte. Beaucoup de chose se cache dedans et une simple lecture nous ferait passer à coté de l'essentiel.
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