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Critique de Myriam3
Seule l'adolescence est capable d'une telle intensité dans l'amitié, car les adolescents s'y jettent à corps perdus, pas encore totalement conscients du temps qui passe ni des vicissitudes de l'actualité. C'est cette amitié que le narrateur gardera en lui toute sa vie, bien qu'elle fut brève et compliquée: question d'époque.
Dans un lycée, donc, deux jeunes Allemands se lient d'amitié. L'un est aristocrate et protestant, l'autre bourgeois et juif, nous sommes en 1932, lors de l'arrivée au pouvoir d'Hitler.
Le narrateur, Hans, le jeune juif, est peu préoccupé par la montée nazisme, son éducation agnostique l'empêche de se sentir concerné, mais petit-à-petit son univers change, Hitler est comme une ombre qui envahit sa vie.
Difficile d'en dire plus sans spoiler, vu que le roman est très court.
Ce livre m'a rappelé Au Revoir les Enfants, le film de Louis Malle, mais également Mon Ami Frédéric, lecture de mon enfance, et même le Grand Meaulnes lors de l'arrivée de Conrad dans la classe.
Le récit suit assez tranquillement son cours jusqu'aux vingt dernières pages où tout s'accélère et c'est là que le roman prend tout son intérêt.
Ce n'est pas pour rien qu'il a été au programme en troisième, c'est une histoire incontournable qui pose beaucoup de questions, finalement, malgré son apparente simplicité.
Dans un lycée, donc, deux jeunes Allemands se lient d'amitié. L'un est aristocrate et protestant, l'autre bourgeois et juif, nous sommes en 1932, lors de l'arrivée au pouvoir d'Hitler.
Le narrateur, Hans, le jeune juif, est peu préoccupé par la montée nazisme, son éducation agnostique l'empêche de se sentir concerné, mais petit-à-petit son univers change, Hitler est comme une ombre qui envahit sa vie.
Difficile d'en dire plus sans spoiler, vu que le roman est très court.
Ce livre m'a rappelé Au Revoir les Enfants, le film de Louis Malle, mais également Mon Ami Frédéric, lecture de mon enfance, et même le Grand Meaulnes lors de l'arrivée de Conrad dans la classe.
Le récit suit assez tranquillement son cours jusqu'aux vingt dernières pages où tout s'accélère et c'est là que le roman prend tout son intérêt.
Ce n'est pas pour rien qu'il a été au programme en troisième, c'est une histoire incontournable qui pose beaucoup de questions, finalement, malgré son apparente simplicité.
