J’ai tiré tous les rideaux, baissé toutes les persiennes, je me suis mis au lit à 16h pile. Ainsi, je suis entré en quarantaine. Je ne compte pas me mettre debout pendant trois jours, qui me paraîtront trente en étant à jeun. Comme si je me trouvais à genoux , comme si je devais parcourir un chemin pavé à genoux jusqu’à tout oublier.
Je compte également ne pas avaler une seule des médications généreusement mises à ma disposition par l’industrie pharmaceutique par l’intermédiaire des pattes velues de ce ladre pakistanais.
Silence et douleur et immobilité absolue me guériront.
Et le journal, bien sûr, ces mots dans lesquels il est impossible de rien cacher, après.