AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de saphoo


ne connaissant ni l'auteur, ni les artistes dont il est question dans ce roman, croyez bien que j'ai pris un plaisir fou à découvrir le tout à la fois. La mise en roman sous la forme d'un tête à tête entre une journaliste et Hope alias Susan Weil, peintre, nous donne l'impression d'être ici à écouter la conversation qui de fil en aiguille nous retrace mine de rien l'épopée d'une belle brochette d'illustres artistes de cette époque…

L'auteur nous dévoile avec tout son talent d'un critique de l'art, le portrait d'illustres artistes tout particulièrement Jackson Pollock et le précurseur du pop Art Rauschenberg Robert .

Le dialogue se déroule sur une journée dans la demeure de Hope dans le Vermont, entrecoupé par les besoins vitaux, les monologues internes de Hope donnant matière à réflexion.

Ce face à face comme un jeu du chat de la souris est fort bien construit, équilibré, intéressant et on se sent intéressé si tant est qu'on est curieux ! Pris au piège, on aimerait aussi poser des questions à cette femme qui semble avoir une foule de choses à nous révéler… pousser par Kathryn à creuser le pourquoi du comment …

Au-delà de l'intérêt artistique de ce roman, l'auteur nous conduit sur les chemins des confidences de cette femme qui nous relate les conditions en tant que femme d'un artiste, comme sa vie d'artiste mis entre parenthèse étouffée par celle de son mari…

Ce face à face entre la vieillesse (Hope) et la jeunesse (la journaliste) donne l'occasion à l'auteur de nous peindre le tableau des opposés, la fatalité du temps, des belles réflexions en somme… nous sommes tous concernés …

Au final, par la trame de sa vie auprès d'illustres artistes, elle n'a pas parlé vraiment de son art à elle ou si peu, nous n'avons guère d'éléments sur son travail personnel alors qu'à l'opposé, plus de la moitié du livre nous décrit la carrière de Jackson Pollock, une autre grande partie celle de Rauschenberg et si peu d'elle … puisqu'elle a vraiment évolué quand elle s'est retrouvée seule face à ses toiles … D'ailleurs, elle le dit aussi on ne peut pas faire de l'art réellement quand on est pas soi-même partagée entre mille choses de la vie quotidienne… de surcroît écrasée par la popularité de ses maris successifs…

à decouvrir sur mon blog les peintures de Pollock, une vidéo sur cet artiste et un article sur l'auteur

Lien : http://lesmotsdepascale.cana..
Commenter  J’apprécie          40



Ont apprécié cette critique (3)voir plus




{* *}