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Critique de sylvaine


"La maison à droite de celle de ma grand-mère est rouge, celle de gauche est bleue. Celle qui se trouve en face de la porte d'entrée est jaune. La nôtre est verte. Traverser la rue s'est passer par toutes les nuances du spectre." C'est sur ces mots que s'ouvrent le roman de Michaël Uras..Comment y résister ? Il me fallait accompagner Giacomo !.
Roman atypique s'il en est. Nonna la grand-mère se meurt à l'hôpital . Giacomo enfourne quelques vêtements dans une valise et lui, l'exilé, quitte Marseille pour rentrer au village . Chaque retour est pour lui comme un tremblement d'âme. Comment, pourquoi donc est il parti ? Comment , pourquoi, pour qui repartir? Bien sur, sur l'île il y a Nonna , sa grand-mère, la complice, la confidente de son enfance, il y a Maria sa mère qui crie , qui hurle, qui claque les portes mais qui l'aime, Mario son père le taiseux, Fabrizio l'Ami d'enfance . Mais à peine arrivé, il "étouffe" . A peine monté sur le bateau du retour il est en manque . Va y comprendre quelque chose !
La Sardaigne ! Quand Giacomo en parle, quand il nous la raconte, larmes et sourires se mêlent. Cela se sent ,cela s'entend il l'aime. Mais derrière la narration plaisante de souvenirs d'enfance se cache le portrait d'un homme blessé par la vie, ni Ismael, ni Capitaine, qui essaye de vivre à défaut de simplement survivre.. Un roman certes plein de tendresse mais aussi plein d'une tristesse diffuse qui vous colle à la peau et à l'âme la dernière page tournée .
Un grand merci aux éditions Préludes via NetGalley et bien sur à Michaël Uras pour son amour de la littérature.
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