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Critique de ElGatoMalo
L'ambiance générale de l'histoire reste la même, faisant des aller-retour du sein de la famille du héros (la mère, le fils, la nièce) au cercle des amis retrouvés mais aux situations assises, puis au cercle des amis perdus de vue qui reviennent enfin. le pouvoir divinatoire de ce SDF qui est surnommé Dieu est pour l'instant le seul élément fantastique ou qui relève de la science fiction. Il sur-qualifie certains passages en les annonçant. Un personnage, le fameux Ami, semble flotter dans l'air mais cela se passe sur une scène de théâtre alors il s'agit peut-être d'un trucage pour impressionner le public. On a droit aussi à une longue discussion sur la possibilité de construire un robot géant. Ce qui en soit est une évocation voire même une critique à peine voilée de la crédibilité d'un certain type de manga.
La progression de l'histoire n'est pas aussi lente que dans le premier volet de la série de Luxe. Quelques scènes de violence crue et de boxe orientale accélèrent le mouvement et viennent relancer l'intérêt.
En y repensant, je ne suis pas sûr de le trouver aussi bon que le premier tome. Malheureusement les suites perdent par leur nature même l'attirance que pouvait susciter la nouveauté. Ceci dit, je dois avouer que je me suis laissé prendre par la narration et je l'ai lu quasiment d'une seule traite. La maîtrise du dessin est toujours aussi époustouflante : pas un millimètre de dérive sur 800 pages dans un graphisme toujours aussi efficace et dépouillé. Quelques tentatives de décors dans un style photographique qui passent assez bien dans ce format de page mais un A4 (21 x 29,7) serait plus approprié.
(Attention : l'édition de Luxe regroupe plusieurs volumes originaux ; ici, les tomes 3 et 4)
La progression de l'histoire n'est pas aussi lente que dans le premier volet de la série de Luxe. Quelques scènes de violence crue et de boxe orientale accélèrent le mouvement et viennent relancer l'intérêt.
En y repensant, je ne suis pas sûr de le trouver aussi bon que le premier tome. Malheureusement les suites perdent par leur nature même l'attirance que pouvait susciter la nouveauté. Ceci dit, je dois avouer que je me suis laissé prendre par la narration et je l'ai lu quasiment d'une seule traite. La maîtrise du dessin est toujours aussi époustouflante : pas un millimètre de dérive sur 800 pages dans un graphisme toujours aussi efficace et dépouillé. Quelques tentatives de décors dans un style photographique qui passent assez bien dans ce format de page mais un A4 (21 x 29,7) serait plus approprié.
(Attention : l'édition de Luxe regroupe plusieurs volumes originaux ; ici, les tomes 3 et 4)
