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Critique de ecceom
Kurusawa peintre en Bat immense
Déjà 8 volumes que le tandem Urusawa/Nagasaki (co-scénariste) nous passionne avec cette histoire de chauve-souris noire ou blanche, protectrice ou démoniaque.
Comme dans les volumes précédents, le récit suit plusieurs personnages : le dessinateur Kevin Yamagata, Jackie Momochi, son père et un nouveau venu, l'inquiétant Henry-Charles Duvivier. A des degrés divers, ils sont tous à la recherche du "rouleau" qui apporte le pouvoir de la 4ème dimension.
Si on pouvait peiner à rechercher un fil conducteur tant les angles de vue étaient divers et les sujets de narration nombreux, on sent qu'avec ce 8ème tome, les différents éléments dispersés commencent à se rejoindre, tandis que l'action revient se dérouler au Japon, en 1964, pendant les jeux olympiques de Tokyo. A cette occasion, on recroise un personnage important des débuts, le "Maître" Zofû, à savoir le dessinateur original de Billy Bat (qui ressemble -involontairement sans doute- au grand Marcel Gotlib).
Si une BD européenne possédait la moitié de la richesse d'une oeuvre comme celle ci, elle obtiendrait vraisemblablement un succès mérité. La variété des thèmes traités, outre la lutte éternelle entre le bien et le mal, le scandale des opérations d'édification du réseau ferré japonais, la constitution de l'empire Disney, la ségrégation raciale et bien entendu, le mystère Kennedy… place Billy Bat au même niveau que " Monster, tome 1 : Herr Doktor Tenma ", ce qui n'est pas rien.
Le dessin d'Urusawa reste sans faille et son découpage cinématographique laisse espérer une adaptation prochaine pour le grand ou petit écran.
Sa qualité est telle que du coup, j'aimerais bien bénéficier d'un format plus grand et soyons fous, d'une impression en couleurs.
Espérons par ailleurs, que la fin (qui ne semble toutefois pas proche), sera à la hauteur de ce qui est proposé jusqu'à présent et en tous cas, plus satisfaisante que celle qui clôturait maladroitement 20th Century.
Mais en l'état, cela reste une des BD (manga) les plus passionnantes du moment.
Déjà 8 volumes que le tandem Urusawa/Nagasaki (co-scénariste) nous passionne avec cette histoire de chauve-souris noire ou blanche, protectrice ou démoniaque.
Comme dans les volumes précédents, le récit suit plusieurs personnages : le dessinateur Kevin Yamagata, Jackie Momochi, son père et un nouveau venu, l'inquiétant Henry-Charles Duvivier. A des degrés divers, ils sont tous à la recherche du "rouleau" qui apporte le pouvoir de la 4ème dimension.
Si on pouvait peiner à rechercher un fil conducteur tant les angles de vue étaient divers et les sujets de narration nombreux, on sent qu'avec ce 8ème tome, les différents éléments dispersés commencent à se rejoindre, tandis que l'action revient se dérouler au Japon, en 1964, pendant les jeux olympiques de Tokyo. A cette occasion, on recroise un personnage important des débuts, le "Maître" Zofû, à savoir le dessinateur original de Billy Bat (qui ressemble -involontairement sans doute- au grand Marcel Gotlib).
Si une BD européenne possédait la moitié de la richesse d'une oeuvre comme celle ci, elle obtiendrait vraisemblablement un succès mérité. La variété des thèmes traités, outre la lutte éternelle entre le bien et le mal, le scandale des opérations d'édification du réseau ferré japonais, la constitution de l'empire Disney, la ségrégation raciale et bien entendu, le mystère Kennedy… place Billy Bat au même niveau que " Monster, tome 1 : Herr Doktor Tenma ", ce qui n'est pas rien.
Le dessin d'Urusawa reste sans faille et son découpage cinématographique laisse espérer une adaptation prochaine pour le grand ou petit écran.
Sa qualité est telle que du coup, j'aimerais bien bénéficier d'un format plus grand et soyons fous, d'une impression en couleurs.
Espérons par ailleurs, que la fin (qui ne semble toutefois pas proche), sera à la hauteur de ce qui est proposé jusqu'à présent et en tous cas, plus satisfaisante que celle qui clôturait maladroitement 20th Century.
Mais en l'état, cela reste une des BD (manga) les plus passionnantes du moment.
