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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Un lion, franchement despotique, règne sur un peuple d'animaux soumis. Non seulement il se fait servir sans vergogne, en aboyant ses ordres et en se moquant de cette valetaille servile. Mais un beau jour, une pigeonne (pas si pigeonne que ça) file se couler des jours plus heureux en bord de mer. Elle sera suivie par d'autres animaux qui déserteront la proximité de ce trop puissant qui finira par se retrouver tout seul.
Pour de jeunes enfants, le conte est symboliquement simple : à vouloir jouer les chefs, on n'a plus de copains. Tous les maltraités de la cour de récréation pourront découvrir que la rébellion existe, qu'individuellement, avec un peu de cran, on peut s'éloigner de cette oppression en refusant tout contact avec le tyran. le propos est donc intéressant, accompagnant au mieux le discours des adultes qui veillent sur les collectivités de jeunes enfants. Superbement illustré par Laetitia le Saux (comme d'hab'), cet album me fait pourtant émettre quelques bémols.
Si l'on observe bien la situation et surtout la représentation des animaux rebelles, le jeune enfant s'aperçoit que l'on peut donc se libérer du joug d'un roi trop puissant et de passer d'une vie de labeur à une vie de oisif, genre retraités sur la Méditerranée. On voit ainsi les animaux se la couler vraiment douce au bord de la mer, allongés sur une serviette, les doigts en éventail, passant sans difficultés du tout travail à une totale inactivité, une vie de farniente où tout s'obtient (repas, jeux et belle vie) sans l'ombre d'un effort... Pourquoi pas ? Pas sûr que tous les fuyards d'un régime totalitaire aient une aussi belle vie... Je sais, je pinaille, les enfants n'auront pas cette vision, seulement l'envie de cesser d'être opprimés..
Deuxième et dernière petite remarque, qui concerne plutôt les éditions Didier Jeunesse. La qualité de leurs parutions n'est plus à démontrer. Cependant, je note depuis quelques temps, sur certains grands albums, une petite tendance à viser le rire un peu facile, voire gras dans les textes au travers d'expressions, de remarques ou (ici) des noms des personnages (Petit-tas-de-crottes, le mouton,, sac-de-bave, le chien ou Pue-du-bec l'autruche, ...).
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Le roi lion, Trop-puissant, le bien nommé, règne en vrai despote sur ses sujets qu'il affuble de sobriquets aussi ridicules qu'humiliants : bonne-à-rien, petit-tas-de-crottes, sac-de-bave, pue-du-bec… A lui la magnificence, à eux les corvées ! Jusqu'au jour où la poule bonne-à-rien, excédée par les caprices et les ordres incessants du monarque, jette l'éponge et décide de se la couler douce au bas de la colline, sur la plage.

Et cette première désertion va en entrainer une autre, puis une autre et encore une, c'est même une vraie épidémie puisque le lion reste finalement seul à rugir des ordres que plus personne n'entend.

Urial démontre ici aux enfants, parfois despotes en herbe il faut bien l'avouer, avec malice et intelligence les limites de la toute puissance. Car à quoi bon être roi, si l'on n'a plus personne sur qui régner ? On rit de la suffisance de ce lion et on adore la chute savoureuse qui lui rabat le caquet !

Outre la morale de l'histoire qui profite aux enfants, le travail fourni par Laëtita le Saux est une fois de plus un régal : son travail autour de la couleur, de la typographie, sa façon de donner vie à ses animaux rigolos faits de papier, concourent à rendre cet album très vivant.

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Le lion, du haut de sa colline, commande tous les animaux du coin. Il se fait appeler Trop-Puissant. Ça donne une idée du personnage. Trop-Puissant passe donc son temps à rugir des ordres, plus par plaisir que par nécessité d'ailleurs. Un jour, la pigeonne, que le lion a surnommée Bonne-à-rien (très sympathique ce lion), en a marre. Elle prend ses affaires et part s'installer sur la plage en bas de la colline. Très vite, le mouton (Petit-tas-de-crottes) la rejoint. En arrivant, ce dernier lui demande de lui apporter une chaise longue. La pigeonne, sans bouger, lui intime de se débrouiller tout seul par cette réplique : «Tu te crois le lion ? ». Arrive ensuite le chien (Sac-de-bave), qui demande si sa niche est prête. Il se voit tout de suite rétorquer : «Tu te crois le lion ? ». Les animaux désertent un par un le haut de la colline, et mènent une vie douce sur la plage. le lion se retrouve seul mais est persuadé qu'ils vont tous revenir… La suite sur Keskonlit.fr :
Lien : http://www.keskonlit.fr/tu-t..
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