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Critique de pdupaty


La main gauche de la nuit est le premier livre que je lis de cette auteure majeure de la science-fiction américaine (que j'ai longtemps crue française vu son nom d'origine bretonne) qu'est Ursula K le Guin. Et c'est pas mal du tout ! Ce livre au titre étrange (dont je ne comprends d'ailleurs toujours pas le sens) fait partie du cycle de l'Ekumen, également connu sous les titres de Cycle de Hain et de la Ligue de tous les mondes, et qui comporte six autres romans.
Genly Aï, un Terrien, est envoyé sur la planète Nivôse, appelée Géthen par ses habitants, pour tenter de convaincre ses gouvernements d'adhérer à l'Ekumen, l'organisation interplanétaire qui réunit différents systèmes stellaires autour d'échanges commerciaux. Mais tous les gouvernements de cette planète ne sont pas disposés à rentrer dans cette alliance. Sa mission l'entraîne dans une traversée du pays dans des conditions très difficiles (Gethen est un monde de glace), poursuivi par un gouvernement qui le voit comme un danger.
Il va alors découvrir une société très étrange où les humains ont connu une évolution génétique sensiblement différente : ils sont tous hermaphrodites ! Ils sont asexués la majorité du temps (la période de soma), jusqu'à ce qu'une « poussée hormonale » (le kemma) qui se produit une fois par mois leur fasse prendre de manière aléatoire l'un ou l'autre sexe. Les organes sexuels deviennent alors apparents. Chacun peut aussi bien devenir père que mère. Toute la société prend évidemment en compte cette absence de différence sexuelle. Cela rend les conceptions des relations humaines et familiales totalement différentes. L'organisation politique de cette planète est également bien marquée par cette absence totale de différentiation sexuelle.
Cela donne un space opera très intéressant, plein de philosophie. le style est agréable, les personnages sont intéressants et au vu de ce premier livre que je lis d'elle, la réputation d'Ursula K. Le Guin n'est absolument pas usurpée.
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