La Havane mon amour dit elle !
Au travers de ces pages, je ne sens pas l'amour mais la nostalgie de l'amour ressenti pour une ville qui n'existe plus.
La Havane, tout comme Paris, Moscou, Rome ne sont plus seulement les villes qu'elles ont été car le temps continue d'avancer et heureusement tout change.
Lier sa naissance à l'accession au pouvoir d'un régime honni, à la décadence de sa ville et de son pays et à la déification de ce qu'était cette ville et cette île avant ce qui est appelé la révolution, est douloureux.
Mais l'évolution du monde ne doit elle pas être considérée comme une chance, le passé est le passé et doit être utilisé pour construire l'avenir.
La prose de
Zoé Valdés me gêne ... son amertume ... sa condamnation sans appel d'un régime ... sa nostalgie du passé ( le passé étant toujours montré comme des temps idylliques et meilleurs) ... me semble dévastatrice et sans intérêt ... le passé n'est pas la solution pour demain .... l'avenir est à construire en se servant du passé et de ses erreurs et pas en se morfondant de ses soi disant splendeurs d'hier.
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