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Critique de Shaynning


Premier tomes des aventures d'une charmante petite sorcière, Starfell fait parti de ses romans magiques qu'on a tôt fait d'adopter comme lecture, avec un univers créatif, des personnages originaux ( et un brin timbré) et une flopée de créatures fantastiques attachantes.

Petite dernière d'une famille de sorcières, Violette a le don de retrouver les objets disparus, un pouvoir qui, en comparaison de ceux de ses soeurs, fait pâle figure. Néanmoins, c'est sur elle que se porte le choix de Moreg Vaine, plus puissante sorcière de son époque, afin de retrouver un certain Mardi volé. Si cela semble en apparence assez insignifiant, voir loufoque, perdre une journée a des conséquences bien réelles, comme le constatera la jeune sorcière au cour de son périple. Il lui faudra trouver un Diseur de Vieille Aventure, un voyant du passé, afin de trouver le voleur du Mardi et sur sa route, elle trouvera bon nombre d'alliés aussi variés d'espèce que bons de nature.

En voilà un univers sympathique! Un peu dans la ligné de "La fille qui avait bu la Lune" ou du "Chateau de Hurle", Starfell nous amène dans un monde où la magie opère dans un contexte où les humains causent des soucis. Ici, on a même l'impression de revivre l'Inquisition, car à l'instar de celle-ci, les Frères de Wol sont des religieux fanatiques qui par crainte de la magie, ont assassiner des sorciers et des sorcières, et contraint les autres à des restrictions injustes.

On navigue dans ce roman avec fluidité, ramassant des brides d'infos au fur et à mesure, donc sans lourdeur de descriptions. La cadence est bien menée, le suspense est bien présent. On est avide de savoir comment ce groupe hétéroclite de magiciens et de créatures qui accompagnent Violette vont dénoué ce mystère de jour volé.

Les personnages sont attachants, spécialement Nolin Tantôt, qui passe le plus clair de son temps dans les vapes, ainsi qu'Oswin, le chat-Pardon! le kobold ( qui ressemble à un chat) qui m'aura fait rire plus d'une fois, surtout avec ses "Oh, am fichue Tante!".
J'ai beaucoup aimé que les femmes occupent la tribune de cette manière, ce roman a un côté agréablement rafraichissant pour cela. En outre, le message général est positif et constructif, en misant sur la "petite parte extraordinaire" en chacun de nous qu'il faut mettre à contribution sans la comparer à plus "impressionnant" que nous. du moment que l'on croit en soi et ses capacités, il n'existe pas de limites au potentiel extraordinaire. Beau message, vraiment! Violette est par conséquent un beau modèle pour les jeunes filles.

C'est donc un ouvrage magique pour tous les amateurs du genre ou un bon roman pour s'introduire aux univers de sorciers. Il correspond environ au lectorat de second cycle primaire, 9 ans en montant, donc.

Une belle découverte.
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