AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de gill


Publié en 1921 dans la prestigieuse collection Nrf, ce petit volume contient deux morceaux de scène, écrits, sans aucune coupure, par Paul Valéry.
Trois personnages dissertent.
Socrate, le philosophe
Phèdre, son disciple et Eryximaque, le thérapeute.
Si le philosophe semble interroger le médecin, c'est pour mieux dérouler, pour nous, le fruit de sa méditation.
Quels sont les besoins de l'homme ?
Il y en a huit : le chaud et le froid, l'abstinence et son contraire, l'air et l'eau, le repos et le mouvement.
C'est tout.
Chacune de ces choses ne pénètre le corps humain que pour nourrir ses "biens" et ses "maux".
Le reste n'est que le destin ...
Le premier morceau, "l'âme et la danse", plus court que le second, m'a paru être une réflexion philosophique sur la danse, le corps et la sexualité.
La réflexion est profonde. Elle touche à l'essentiel.
Elle vient démasquer la misère et l'ennui qu'apporte à l'homme la connaissance de sa pitoyable condition.
Eupalinos est un de ces livres devant lesquels on se sent petit.
Il est fait de philosophie, d'intelligence, d'esthétisme littéraire et de poésie.
Mais il y a, pour le lecteur, un prix à payer.
L'ensemble est très hermétique, difficile à comprendre.
La pensée de l'auteur se fait difficile à appréhender.
Paul Valery projette la richesse de ses idées et la beauté de ses mots au delà de la frontière derrière laquelle mon esprit ne perçoit plus leur sens.
En un mot, plutôt qu'en cent, je n'ai pas réussi, malgré une lecture lente et très attentionnée, à comprendre complètement ce livre.
Et lassé, je l'ai abandonné au début de sa deuxième partie où Phèdre recherche Socrate au royaume des morts, près du fleuve du Temps.
Mais j'y reviendrai, mieux armé et plus préparé ...


Commenter  J’apprécie          280



Acheter ce livre sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten
Ont apprécié cette critique (25)voir plus




{* *}