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Critique de Clem_YCR


Le garçon de l'ombre est mon premier avis dans le cadre de la Masse Critique Babelio. J'ai en effet eu la chance d'être sélectionnée pour cette lecture qui m'inspirait beaucoup : un enfant qui disparait sans explication et le mystère qui resurgit plus de 30 ans après avec la disparition de son petit frère devenu adulte…

Si la lecture fut agréable et intense, elle ne fut pas sans heurt.

J'ai d'abord eu beaucoup de mal à « rentrer » dans le livre ; car si le 1er chapitre, retraçant l'enlèvement, nous entraine dans le vif du sujet, les chapitres qui suivent peuvent sembler un peu long. Les descriptions géographiques et les noms de personnages à consonance suédoise ne facilitent pas la lecture et l'introspective sur le personnage principal, Danny Katz est un peu lourde à mon goût ; même si il est essentiel, je le comprends bien, de saisir l'état d'esprit et de connaitre le parcours du monsieur, notamment en ce qui concerne son passé de drogué.

Passé ces quelques lourdeurs, le récit est bien ficelé, les éléments s'emboitent bien les uns avec les autres et la surprise est totale (du moins ce fut le cas pour moi). Nous trouvons une ambiance pesante et stressante qui nous fait craindre de tourner la page, de peur de voir comment la situation va évoluer. le garçon de l'ombre tient donc ses promesses en ce qui concerne le côté oppressant et la révélation, au fil de l'histoire, des éléments nous permettant de deviner (ou non) l'enchevêtrement des différentes situations dépeintes entre 1970 (année de l'enlèvement) et 2012 (année du récit) ; sous fond de secret de famille, manipulation psychologique, vaudou et expériences médicamenteuses.

Au final, une lecture en demi-teinte pour ma part puisque, si j'ai bien apprécié l'ambiance générale du livre et les réponses apportées sur la famille Klingsberg, j'ai eu un peu plus de mal avec le côté moins terre à terre de l'histoire, et la partie impliquant les secrets d'état, trop survolée à mon goût, laisse une sensation d'inachevé et apparait presque comme « de trop ». Enfin, la conclusion sur la vie personnelle de Katz me laisse un peu sur ma faim.
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