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Critique de univcattus


Les contes commencent toujours par...
"Il était une fois..."

"Il y a un début et il y a une fin. Et avant d'aller mieux tout doit commencer par aller pire, c'est toujours comme ça dans les contes.On dirait qu'ils y invitent, et que la nature elle-même oblige la souffrance à grandir avant de l'autoriser à disparaître.

Pourtant, un jour ça arrivera.Un jour il se passera quelque chose qui transformera l'histoire en une autre bien plus belle".

Falkenberg, petite ville suédoise, au début des années 80.

Deux enfants, Robert et sa soeur Nella survivent avec des parents défaillants.

Robert est différent des autres enfants.

"Il était gauche, timide et ne réussissait pas bien à l'école.Il avait une mauvaise vue".

Ses différences ont font le souffre-douleur d'une bande de collégiens.

Quand Gérard, le chef , cruel et sadique prend Robert en otage et soumet Nella à un impitoyable racket, la situation semble désespérée.

Mais ce qui devait transformer l'histoire en une autre bien plus belle se produit.

Entre conte et légende, l'homme-sirène est un magnifique récit sur l'amour fraternel, le harcèlement scolaire, le racket, et sur l'irruption de l'étrange, de la différence dans la réalité quotidienne.

"...Il existe des choses, dans le monde, complétement incroyables.[...]

-Et les trucs bizarres, ça déclenche des réactions foutrement bizarres".

Un livre surprenant qui évoque avec violence toutes les formes de maltraitance et la résilience, cette faculté à rebondir après de si douloureuses situations dramatiques.

Chacun de nous a un ange gardien, qui nous protège et qui nous aime.

Et peu importe la forme qu'il prend.
Lien : http://jeblogueunpeubeaucoup..
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