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Critique de Nayac
L'exposition "de Rousseau à Séraphine" au musée Maillol a été l'occasion de ré-ouvrir ce livre qui figure depuis longtemps dans ma bibliothèque.
Un livre essentiellement consacré aux reproductions des œuvres du "douanier". Sachant que très peu de choses sont connues de sa biographie (résultat du peu d'intérêt qu'il suscita de son vivant), c'est donc par le regard que le lecteur est invité à apprécier ce précurseur du style naïf.
Il donne l'opportunité de découvrir une palette de couleurs riche, associée à un dessin... atypique pour éviter le terme naïf. Atypique pour cause de perspectives malmenées, de visages systématiquement de face par exemple.
Cet ensemble ne m'a pas laissé indifférent, même si c'est un goût étrange voire inquiétant qui m'est resté.
Surement un indice que le style naïf n'est pas à réduire à l'enfantin, mais bien à considérer comme une source d'émotion, et donc un art à part entière.
En parallèle, le texte et les commentaires des tableaux indiquent clairement que les sources (perspectives, aplats ...) de ces impressions ne sont pas issues d'une volonté de l'artiste mais bien liées à une difficulté profonde à les maîtriser, à l'aune des classiques qu'il admire. Cela peut ouvrir un débat quant au caractère artistique ou non de ces émotions dues à un défaut de technique artistique. Mais finalement, plutôt qu'un jugement univoque, ne faudrait il pas tout simplement laisser chacun ressentir (ou non) des émotions à la vue des différents tableaux?
C'est implicitement ce que propose ce livre, essentiellement dédié aux reproductions des oeuvres du douanier .
Un livre essentiellement consacré aux reproductions des œuvres du "douanier". Sachant que très peu de choses sont connues de sa biographie (résultat du peu d'intérêt qu'il suscita de son vivant), c'est donc par le regard que le lecteur est invité à apprécier ce précurseur du style naïf.
Il donne l'opportunité de découvrir une palette de couleurs riche, associée à un dessin... atypique pour éviter le terme naïf. Atypique pour cause de perspectives malmenées, de visages systématiquement de face par exemple.
Cet ensemble ne m'a pas laissé indifférent, même si c'est un goût étrange voire inquiétant qui m'est resté.
Surement un indice que le style naïf n'est pas à réduire à l'enfantin, mais bien à considérer comme une source d'émotion, et donc un art à part entière.
En parallèle, le texte et les commentaires des tableaux indiquent clairement que les sources (perspectives, aplats ...) de ces impressions ne sont pas issues d'une volonté de l'artiste mais bien liées à une difficulté profonde à les maîtriser, à l'aune des classiques qu'il admire. Cela peut ouvrir un débat quant au caractère artistique ou non de ces émotions dues à un défaut de technique artistique. Mais finalement, plutôt qu'un jugement univoque, ne faudrait il pas tout simplement laisser chacun ressentir (ou non) des émotions à la vue des différents tableaux?
C'est implicitement ce que propose ce livre, essentiellement dédié aux reproductions des oeuvres du douanier .
