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Critique de nanajoa


Cher Didier van Cauwelaert,


  Je me suis jetée à corps perdu dans Corps étranger. Quel doux plaisir de vous lire encore une fois. d'un coup de baguette magique vous rendez une histoire qui à première vue semble banale en une fresque fantastique mettant en scène des personnages hauts en couleur, oh combien différents mais qui aspirent tous au bonheur.
  Une simple lettre peut transformer un homme : c est le message que je tire de votre roman. Cette missive de Bruges est l élément perturbateur qui redonnera vie à un homme. le terne Fréderic lahnberg, célèbre critique littéraire n est plus que l ombre de lui-même depuis la mort de sa femme. Une lettre toute simple va redonner vie à Richard Glenn, pseudonyme sous lequel il a écrit la princesse des sables avec sa compagne. Pour cette lectrice, il devient richard Glenn, d abord par échange épistolaire et ensuite en chair et en os. J apprécie beaucoup le fait que cet homme se divise en deux en ayant deux appartements et deux apparences distinctes. J ai ri de bon coeur lorsque Frédéric se rase la moustache et va en faire un postiche. le choix de la colle et le fait qu'il puisse aller à la piscine avec cet apparat. J aime toute vos petites anecdotes si surréalistes mais auxquelles nous croyons dur comme fer, bons lecteurs crédules que nous sommes tous.
Je ne suis qu'une admiratrice parmi tant d autres. Comme vous le dites si bien dans ce roman: il est tellement plus facile de rêver les rêves des autres…ceux proposés dans un livre. Je me mets à la place de cette étudiante de Bruges qui dans votre roman écrit à un auteur qu' elle apprécie pour lui demander un nouveau livre de sa plume, bien que vous ayez plus de succès que l auteur de la princesse des sables, et que Didier van Cauwelaert ne soit pas un pseudonyme. Peut-être après tout? Nous ne croyons que ce que nous voulons bien croire. Peut être recevrez-vous cette lettre dans une petite enveloppe jaune tout comme Richard Glenn. Je présume que je ne suis pas la première lectrice à avoir cette idée et à vous glisser ce clin d oeil.  

Pour vous aimer Monsieur van Cauwelaert, il faut croire en l impossible.  Vos romans sont des voyages sur des tapis volants, on aimerait rester dans ce monde avec vos personnages mais il faut regagner la terre pour ne pas passer à coté de son existence comme l'a fait Fréderic pendant vingt ans. Merci de rendre nos vies plus belles et continuez à nous faire rêver. Voyager en votre compagnie est toujours un vrai bonheur.


Joanna
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