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Critique de SamueldHalescourt
Troubles de l'identité
Ce n'est que mon deuxième Van Cauwelaert et pourtant j'entrevois déjà une mécanique, un style, une technique littéraire. Se rapprocher au plus près d'un récit cinématographique ou télévisuel, inonder l'esprit du lecteur d'images persistantes, de scènes palpitantes, de flashs évocateurs. Encore une fois j'ai l'impression d'avoir parcouru le scénario d'un très bon téléfilm ou d'un film passable.
Rempli de malices et de rebondissements ingénieux, Hors de moi répond à la demande d'un genre que j'ai peu l'habitude d'explorer. du mainstream littéraire qui nous raconte une histoire pour le seul plaisir de celle-ci, sous l'éclairage d'un auteur qui y apporte toutes ses singularités.
Trois parties découpent le livre comme autant d'actes indépendants, la mise en place qui nous happe, le déroulement qui passionne et le dénouement qui rétablit notre raison, transformant la folie en complot.
Cet ouvrage a déjà vingt ans et pose question sur un monde moderne qui a les moyens de manoeuvrer à la disparition totale de l'identité d'un homme. Que ce soit par le truchement de méthodes anciennes ou technologiquement avancées, l'existence ne tient qu'à une reconnaissance globale qui peut vous être retirée facilement et vous laisser grelottant d'anonymat au milieu du tumulte.
Pour conclure, un livre qui joue avec vous, une sorte de « livre dont vous êtes le pantin », plongeant allégrement dans l'irrationnel pour mieux vous en extirper en vous apportant ses explications rationnelles. Mais en attendant, le shoot ésotérique, vous l'avez bel et bien pris et il vous en restera quelque chose.
Van Cauwelaert ne m'a pas déçu lors de cette deuxième approche, bien au contraire, mon intérêt n'en est que renforcé et je laisse toute latitude à mon envie d'en appréhender un troisième.
Samuel d'Halescourt
Ce n'est que mon deuxième Van Cauwelaert et pourtant j'entrevois déjà une mécanique, un style, une technique littéraire. Se rapprocher au plus près d'un récit cinématographique ou télévisuel, inonder l'esprit du lecteur d'images persistantes, de scènes palpitantes, de flashs évocateurs. Encore une fois j'ai l'impression d'avoir parcouru le scénario d'un très bon téléfilm ou d'un film passable.
Rempli de malices et de rebondissements ingénieux, Hors de moi répond à la demande d'un genre que j'ai peu l'habitude d'explorer. du mainstream littéraire qui nous raconte une histoire pour le seul plaisir de celle-ci, sous l'éclairage d'un auteur qui y apporte toutes ses singularités.
Trois parties découpent le livre comme autant d'actes indépendants, la mise en place qui nous happe, le déroulement qui passionne et le dénouement qui rétablit notre raison, transformant la folie en complot.
Cet ouvrage a déjà vingt ans et pose question sur un monde moderne qui a les moyens de manoeuvrer à la disparition totale de l'identité d'un homme. Que ce soit par le truchement de méthodes anciennes ou technologiquement avancées, l'existence ne tient qu'à une reconnaissance globale qui peut vous être retirée facilement et vous laisser grelottant d'anonymat au milieu du tumulte.
Pour conclure, un livre qui joue avec vous, une sorte de « livre dont vous êtes le pantin », plongeant allégrement dans l'irrationnel pour mieux vous en extirper en vous apportant ses explications rationnelles. Mais en attendant, le shoot ésotérique, vous l'avez bel et bien pris et il vous en restera quelque chose.
Van Cauwelaert ne m'a pas déçu lors de cette deuxième approche, bien au contraire, mon intérêt n'en est que renforcé et je laisse toute latitude à mon envie d'en appréhender un troisième.
Samuel d'Halescourt
