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Critique de BazaR


BazaR
21 février 2018
Décidément un arc de Thorgal satellisé.

Thorgal et sa fine équipe entrent enfin dans la cité du Dieu perdu, une cité qui ne peut que faire penser à celles des Aztèques. Mais quand Thorgal comprend qu'il n'est pas seulement là pour voler un banal casque magique, il refuse tout net, entrainant une série de complications pour lui et Aaricia. Kriss de Valnor, elle, sait louvoyer en ne perdant pas la target « trésor » de vue. Mais on peut quand même dire qu'elle va en baver des ronds de chapeau.
Trahisons, sacrifices héroïques, sacrifices abjects aux dieux tout court, emprunt dérivé au « Je suis ton père » de Star Wars, au final tout est affaire de famille.

Et finalement le lecteur est mis devant le fait accompli. Thorgal n'est pas le héros défenseur de la justice et protecteur du faible que l'on souhaiterait. Il veut simplement qu'on lui fiche la paix lui et sa famille, mettez-vous ça dans le crâne une bonne fois pour toutes, nom de nom ! Et il n'agira pour rien au monde à l'encontre de sa morale. Pas question qu'il tue le méchant tyran, ce serait mal. Et qu'importe si ce type veut conquérir le continent entier, mettre le monde en esclavage et sacrifier en son nom propre homme, femme et enfant. L'argument n'a aucun poids à ses yeux. Ce n'est pas son problème.
Il réagit exactement comme Balian d'Ibelin dans Kingdom of Heaven lorsque ce dernier refuse de renverser Guy de Lusignan. Fidèle à sa morale, il conserve le respect de lui-même quelles que soient les conséquences.
Mais comme d'habitude les événements ou les dieux décideront pour lui, le contraindront là où lui refusait d'agir de son propre chef.

L'arc est terminé ? Pas tout à fait. Il reste quelques questions dans le sillage.
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