Thorgal, tome 12 : La cité du dieu perdu

[Hog]: J'ignore si tu es follement brave ou totalement inconsciente, mais... je voudrais te dire... je n'ai jamais rencontré de femme comme toi...
[Kriss]: Bas les pattes, balafré! Des hommes comme toi, par contre, j'en ai croisé plus qu'à mon tour: vaillants et forts en gueule tant qu'il ne s'agit que de paroles. Mais dès qu'il est question de passer aux actes, c'est une tout autre affaire. Thorgal, lui au moins, va jusqu'au bout de ses convictions...
[Hog]: Thorgal?! Voilà donc l'explication... ce Thorgal que tu prétends haïr et que tu sacrifies à la nécessité de ton plan, en réalité tu l'admires et tu l'ai...
[Kriss]: VA T'EN SALE BORGNE! DÉBARRASSE-MOI DE LA VUE DE TA FACE RAVAGÉE! VA T'EN!

Il existe forcément chez tout être la peur secrète de quelque chose...

p.48.

- La forêt aura bientôt triomphé de la pierre, Mayaxalt ne sera plus qu’un cauchemar oublié et le pays Qâ retrouvera la paix.

- Et nous, mon amour, quand retrouverons-nous la nôtre ?

p.45.

Je ne vois qu’un vieil homme qui se prend pour un dieu. Un vieil homme que le chagrin et la solitude ont rendu fou, et qui se venge de son exil en semant la mort et la destruction.

p.30.
Mais dans un sens, j’en suis soulagé, je n’ai cessé d’avoir peur, mais au moins ai-je cessé d’être lâche. Je serai donc à tes côtés pour tenter de vaincre Ogotaï.

« Ton existence n’est pas inscrite dans les lignes essentielles tracées de toute éternité pour les hommes de la terre et les dieux s’en irritent, car il est inadmissible d’être et de ne pas être en un même temps. » (p. 37)

C'était une faute d'enfant fougueux, Tjall. Elle ne valait pas ta vie.

J'ignore si tu es follement brave ou totalement inconsciente, mais... je voudrais te dire... je n'ai jamais rencontré de femme comme toi...

Donner la mort m'indiffère. Mais tuer un dieu, tout de même, cela vaut son prix.

p.37.

- Pourquoi ? Pourquoi ma vie doit-elle être sans cesse traversée de souffrance et de mort, alors que je n’aspire qu’à la paix et à l’amour de ceux qui me sont chers ? … Pourquoi ? … Pourquoi !?

- Parce que tu n’appartiens pas à la destinée de ce monde, enfant des étoiles !