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Critique de Diabolau


Bof.
Cette intrigue sent le réchauffé. La pile de cadavres dès le début, on a déjà vu ça très récemment, le petit potentat qui se prend pour un demi-dieu avec son arme laser, on a déjà vu ça aussi dans le cycle du Pays Qâ (même les noms se ressemblent, on passe d'Ogotaï à Orgoff).
J'espère que cette fois le pistolaser est vraiment épuisé et qu'il va rester au fond de ce marais putride et ne plus jamais en ressortir car ça commence à faire rengaine.
Il y a des choses intéressantes, comme le personnage de Shenko ou l'évocation glaçante de l'esclavage, mais elles ne sont que survolées. D'une manière générale, on a le sentiment en avançant dans les volumes que les auteurs sont beaucoup plus à l'aise sur des arcs narratifs de plusieurs volumes (Brek Zarith ou Qâ) que sur des one shots où ils ont tendance à cumuler à tout crin les rebondissements sur 48 pages, ce qui finit par faire artificiel, tout en survolant les aspects de ces histoires qui pourraient être intéressants.
La naïveté proverbiale de Thorgal, fort justement soulignée par Kriss de Valnor, devient parfois grossière, et on en vient à se demander comment il peut survivre à chaque fois en étant à ce point bisounours.
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