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Critique de LoupAlunettes
Un chasseur sachant chasser est lessivé, fatigué de sa grosse journée de chasse.
Il est l'heure de se glisser dans les bras de Morphée, sous les draps, le gros barbu rompu.
Tiens il y a de l'orage au dehors, les murs tremblent.
Ah, non ! C'est notre chasseur au doudou-fusil, qui ronfle comme cents fusils chargés !
Les ronflements de tonnerre et les chaussettes aux odeurs de camembert empêchent les fantômes
des loups trépassés de reposer en paix.
C'est pas une vie de trophée, ça !
Même la petite souris grise n'en peut plus.
Ah ? Mais que ce passe t-il dans la cuisine ?
Les cling clang ont de quoi perturber le sommeil tranquille du chasseur ronfleur
qui s'en va chasser l'opportun hors de chez lui, hors de ses rêves prochains.
Mais ce loup fantôme qui s'installe ne l'entend pas de cette oreille.
Il faudra t'y faire, chasseur. Un pipi, un brossage de dents et puis au lit pour lui aussi.
Hé, oui, c'est ainsi, ce loup-ci aussi habite ici.
Pour le chasser, une hache, des flèches, un couteau ?
Non, juste un bon gros dodo.
: « J'habite ici » est un album surprenant et drôle, jouant sur le rituel du dodo tout doux et en même temps sur une tonalité étrange rappelant les contes d'hiver à la Dickens. Cette petite histoire de fantômes permet de mettre en vedette ce personnage très connu des contes et des petits mais dans une posture plus inattendue pour ce jeune lectorat. Ce n'est pas un chasseur sauveur qui met en déroute le loup, comme dans le Petit Chaperon Rouge ou Pierre et le Loup, qui est présenté ici mais plutôt celui qui chasse pour le plaisir sportif, les trophées têtes de loup en témoignant au dessus du lit. La drôlerie prend le dessus tout en racontant son propos, les trophées n'arrivent pas à dormir tant le guerrier ronfle comme dix soufflets, le fusil sous le bras au cas où.
Et c'est le fantôme d'un loup, dont on peut ou pas supposer qu'il s'agit d'un loup victime du chasseur, qui vient d'une certaine manière le hanter à sa grande surprise et s'installer dans son lit pour son propre dodo. Les jeunes lecteurs n'auront que le réflexe de pointer le vilain en riant d'un bien fait qu'ils jugeront bien mérité.
Tant pis pour toi chasseur qui a trop chassé !
Ne pouvant chasser et venir à bout de cette épreuve-ci, le guerrier ne peut que rendre les armes, retourner se coucher et la paix dans la maison revient dans la cohabitation, sans les ronflements de fatigue, peut-être.
Les albums de Michel van Zeveren sont toujours truculents, celui-ci ne fait pas exception.
Il est l'heure de se glisser dans les bras de Morphée, sous les draps, le gros barbu rompu.
Tiens il y a de l'orage au dehors, les murs tremblent.
Ah, non ! C'est notre chasseur au doudou-fusil, qui ronfle comme cents fusils chargés !
Les ronflements de tonnerre et les chaussettes aux odeurs de camembert empêchent les fantômes
des loups trépassés de reposer en paix.
C'est pas une vie de trophée, ça !
Même la petite souris grise n'en peut plus.
Ah ? Mais que ce passe t-il dans la cuisine ?
Les cling clang ont de quoi perturber le sommeil tranquille du chasseur ronfleur
qui s'en va chasser l'opportun hors de chez lui, hors de ses rêves prochains.
Mais ce loup fantôme qui s'installe ne l'entend pas de cette oreille.
Il faudra t'y faire, chasseur. Un pipi, un brossage de dents et puis au lit pour lui aussi.
Hé, oui, c'est ainsi, ce loup-ci aussi habite ici.
Pour le chasser, une hache, des flèches, un couteau ?
Non, juste un bon gros dodo.
: « J'habite ici » est un album surprenant et drôle, jouant sur le rituel du dodo tout doux et en même temps sur une tonalité étrange rappelant les contes d'hiver à la Dickens. Cette petite histoire de fantômes permet de mettre en vedette ce personnage très connu des contes et des petits mais dans une posture plus inattendue pour ce jeune lectorat. Ce n'est pas un chasseur sauveur qui met en déroute le loup, comme dans le Petit Chaperon Rouge ou Pierre et le Loup, qui est présenté ici mais plutôt celui qui chasse pour le plaisir sportif, les trophées têtes de loup en témoignant au dessus du lit. La drôlerie prend le dessus tout en racontant son propos, les trophées n'arrivent pas à dormir tant le guerrier ronfle comme dix soufflets, le fusil sous le bras au cas où.
Et c'est le fantôme d'un loup, dont on peut ou pas supposer qu'il s'agit d'un loup victime du chasseur, qui vient d'une certaine manière le hanter à sa grande surprise et s'installer dans son lit pour son propre dodo. Les jeunes lecteurs n'auront que le réflexe de pointer le vilain en riant d'un bien fait qu'ils jugeront bien mérité.
Tant pis pour toi chasseur qui a trop chassé !
Ne pouvant chasser et venir à bout de cette épreuve-ci, le guerrier ne peut que rendre les armes, retourner se coucher et la paix dans la maison revient dans la cohabitation, sans les ronflements de fatigue, peut-être.
Les albums de Michel van Zeveren sont toujours truculents, celui-ci ne fait pas exception.
