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Critique de kielosa



En plein quartier chaud d'Amsterdam, le corps de Piet Verboom est trouvé pendu dans son domicile le long d'un des canaux qui font le charme de cette ville hollandaise.

Ce Piet est un drôle de zèbre. Il est le fondateur et le dirigeant de la "Fondation Hindue" dont le but proclamé est l'amélioration du genre humain. En fait, il s'agit d'une fondation à la noix, pseudo orientale, située quelque part entre l'hindouisme et le bouddhisme, créée pour des raisons fiscales et certains avantages sociaux. La fondation dispose d'un magasin, d'un restaurant et d'un bar, où bossent des convertis qui n'ont guère besoin d'un salaire normal.

En plus, l'endroit semble fonctionner comme plaque tournante du trafic de drogues dures.

Le nombre de suspects qui ont intérêt à imposer un silence final à cet individu est donc légion et représente pour les inspecteurs de police Grijpstra et de Gier de la brigade criminelle amstellodamoise une mission quasiment impossible.

Parmi les suspects, 2 personnages occupent une place de choix, à savoir : sa séduisante épouse Constance, qui se trouvait à Paris au moment du crime, mais n'a pas d'alibi vérifiable et un certain van Meteren, un Papou, originaire de la Nouvelle-Guinée, qui a pour un huitième de sang blanc. Un personnage intelligent mais énigmatique au centre d'un peu tout.

Sans oublier, bien entendu, les marchands clandestins de haschich en provenance du Pakistan, tels les jeunes Reuzekom et Ringma, qui mènent une vie de nabab.

Une première enquête pour Hans Grijpstra et Rinus de Gier qui n'a rien d'une sinécure, d'autant plus que leurs chefs, le commissaire et le divisionnaire, font preuve d'autant d'impatience que les journalistes des tabloïds locaux.

Ce roman policier de Janwillem van de Wetering (1931-2008), sorti aux Pays-Bas en 1975, est le tout premier d'une longue série de polars autour de ce duo d'inspecteurs très populaires chez nos voisins du nord.

Pour être honnête, j'avoue que le rythme du roman est peut-être un peu lent. Un inconvénient que je trouve cependant largement compensé par la description originale d'une ville à la fois particulière et attirante à sa façon et d'un duo d'inspecteurs aux considérations rarement orthodoxes.

Comme le remarque Grijpstra par exemple à un moment donné à son pote, le problème c'est que "les criminels sont plus intelligents que nous".

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