La Geste des Princes-Démons, tome 3 : Le Palais de l'amour

Grosse déception en lisant ce troisième volume. Certes l'univers y est développé en profondeur avec une profusion de détails et d'inventions originales et attrayantes, le troisième adversaire du héros est présenté comme un dieu inaccessible, puissant, immortel. L'auteur nous dresse son portrait, s'attachant à son enfance, son vécu et tous les éléments qui l'ont transformé en monstre; il nous explique bien comment il élève ses innommables actions en art. bref un personnage bien attachant et bien intéressant que ce Viole Falushe, dont le nom est bien choisi à tel point que l'on s'attend à un débordement de débauches et d'actes et de situations dépravés à l'excès.... et en fait rien!! Il ne se passe rien d'intéressant dans ce fameux palais de l'amour sensé être le plus grand lieu de débordement de l'univers. C'est tout juste un petit jardin où Viole Falushe se contente d'observer ses invités. Les débordements en question sont à peine suggérés, voire même ignorés au profit de la quête de Gersen. C'est certes justifiable mais il ne faut pas appeler ce roman le Palais de l'amour et nous mener en bateau durant les 9/10 eme du roman pour conclure le tout de manière identique au second volet de la saga. D'ailleurs j'ai eu l'impression de relire le second tome tellement celui ci lui ressemble. Seuls les personnages changent... et encore...
Peut être n'ai je pas saisi l'intérêt du livre, le message de l'auteur... peut être suis je passé à côté de l'essentiel. Je n'en oublie pour autant pas la formidable capacité de l'auteur à être en avance sur son temps, tant pas son imagination que par ces réflexion sur la société très actuel